Vendredi, 26 avril 2024

Économie

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CSEMR : 64 étudiants attendus à l'an 1

Le 12 septembre 2018 — Modifié à 13 h 12 min le 12 septembre 2018
Par Karine Desrosiers

Le Centre spécialisé en entrepreneuriat multi-ressources (CSEMR), qui sera situé dans les anciens locaux du Juvénat St-Jean, entend recevoir 64 entrepreneurs dès sa première année. On espère être prêt pour le mois de novembre, mais on ne brûlera pas d’étapes.

Nommé directeur général du CSEMR, Pierre-Olivier Lussier affirme en effet que l’objectif d’accueillir une première cohorte en novembre tient toujours, mais pas à n’importe quel prix.

« Tout va dépendre des travaux d’amélioration locative que le propriétaire doit effectuer. Mon objectif, c’est que la première cohorte puisse jouir de la même qualité d’environnement et de service qu’une cohorte qui débutera dans trois ans. »

Comme le CSEMR doit occuper un espace d’environ 28 000 pieds carrés au sein du Juvénat, des travaux d’envergure devront être réalisés.

Une fois ceux-ci complétés, le Centre disposera de tous les salles de classe et bureaux nécessaires à ses activités. L’espace sera aussi suffisant pour accommoder des projets de développement.

L’an un

La première année, le CSEMR concentrera ses activités sur la formation auprès d’entrepreneurs existants dans le domaine de la foresterie. Produits forestiers Résolu et Rémabec, deux joueurs majeurs de l’industrie, s’assureront de référer plusieurs entrepreneurs avec qui ils font affaire.

« On offrira de la formation d’appoint pour rehausser les capacités de gestionnaire de ces entrepreneurs. On parle de finances, de ressources humaines et de tout ce qui est lié à la gestion d’une <@Ri>business<@$p>. Il y a des obstacles très importants à surmonter et si tu n’es pas outillé pour être un fin gestionnaire, ce n’est pas simple. »

Ultérieurement, on visera aussi les entrepreneurs en devenir et les communautés autochtones et immigrantes comme clientèles.

Provincial

À court terme, le Centre se concentrera sur des entrepreneurs de la région. L’objectif est cependant de rayonner sur la scène provinciale.

« Le but, c’est que ce soit provincial. Ici, nous avons une expertise en lien avec la forêt, donc c’était naturel de commencer par là. En développant notre crédibilité avec le secteur forestier, ça constituera une belle carte de visite pour ensuite élargir nos perspectives. »

Mines, agriculture, transport, plusieurs volets de développement sont possibles.

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