Économie

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Un marché immobilier stable depuis plusieurs années

Le 02 novembre 2018 — Modifié à 11 h 28 min le 02 novembre 2018
Par denis hudon

À voir le paysage urbain avec toutes ces pancartes d’immeubles et de maisons à vendre, difficile de se faire une idée de l’évolution du marché à Dolbeau-Mistassini et à Normandin.

La perception peut être un peu différente d’une personne à l’autre, mais une croyance populaire revient souvent voulant qu’il y ait plus de ces pancartes ces années-ci.

Il n’en est rien selon des courtiers d’immeubles interrogés à Dolbeau-Mistassini.

Pour un, Daniel Maltais de Via Capitale et qui dessert principalement le secteur de Dolbeau-Mistassini, le marché immobilier est relativement stable ces dernières années.

« J’ai regardé les chiffres pour notre ville et on retrouve encore cette année plus ou moins 130 à 150 immeubles à vendre. Si on recule dans le temps, ces trois dernières années par exemple, ça se ressemble beaucoup. D’octobre 2017 à octobre 2018, il s’est vendu tout près de 140 maisons ».

Même constat du côté du courtier immobilier agréé Dary Thibeault des Immeubles Dol-Mis, qui vend des maisons depuis maintenant presque 30 ans.

« Cette année n’est pas différente des dernières. Sur le territoire de Dolbeau-Mistassini, j’évalue à plus ou moins 140 immeubles sur le marché de la vente. Ce qui se vend le plus, c’est le style bungalow standard entre 100 000 $ et 125 000 $ ».

Du côté de Normandin, ce dernier croit qu’il y a une légère hausse des maisons à vendre.

Plus au printemps

Il y a aussi plus de maisons en vente au printemps, soit environ les deux tiers, qu’en automne.

Une année d’exception cependant, peu avant la fermeture en 2009 de la papetière à Dolbeau-Mistassini (rouverte depuis 2012). Une hausse a été remarquée du nombre de résidences à vendre l’année de l’annonce de la fermeture, mais pas l’année de la fermeture.

« Il y avait une incertitude économique qui planait alors, mais une fois le choc passé, le marché est revenu à la normale et par la suite avec le redémarrage de l’usine », dit Dary Thibeault. Même observation du côté du courtier Daniel Maltais.

Par ailleurs, une majorité des gens qui vendent leur maison va s’installer sur le même territoire. Puis il y a aussi le phénomène de la population vieillissante où cette clientèle vend sa maison au profit d’un nouveau logement dans une résidence pour personnes âgées.

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