Acteur au cinéma, au théâtre, au petit écran, auteur, metteur en scène, doubleur de voix dans de nombreux films, Stéphan Allard est tout ça à la fois. Comme artiste, le Dolmissois d’origine a plusieurs cordes à son arc. Et dans ce métier, être polyvalent vaut son pesant d’or.

Après ses études secondaires à Dolbeau-Mistassini et collégiales à Saint-Félicien en sciences humaines, il s’inscrit au baccalauréat en journalisme et fait de l’impro à l’Université Laval.

« Au début, je voulais faire de la radio et lire des nouvelles. Le journalisme international m’attirait aussi. J’ai fait un peu de journalisme, mais c’est sur les planches que je me suis tout de suite senti le plus à ma place. C’est vraiment là que je me suis dit que c’était ce que je voulais faire dans la vie », raconte celui qui aujourd’hui a une longue feuille de route de rôles à la télé comme au cinéma.

Il est de la promotion 1998 du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Depuis, il cumule les expériences tant au théâtre, au petit écran, au cinéma qu’à la mise en scène.

Depuis 10 ans, Stéphan Allard enseigne à l’École nationale de l’humour. Il a fait la mise en scène au Gala ComédiHa! de l’artiste Marc Dupré qui est revenu à ses anciennes amours, l’humour.

La magie d’être sur une scène

Stéphan Allard est aussi musicien à ses heures. Il a même étudié la clarinette à la Polyvalente Jean-Dolbeau sous la direction du frère Jacques Guay. Il joue de la guitare et s’est même produit au Vox Populi, entre autres. Mais sa véritable passion est la scène.

« Le vrai luxe, c’est la mise en scène et de jouer au théâtre, c’est la première raison de ce métier. C’est quelque chose de magique », lance Stéphan Allard.

C’est quand même le Projet Polytechnique qui l’occupe passablement ces temps-ci. Stéphan Allard est de la distribution avec cette pièce documentaire qui poursuit sa tournée québécoise.

Il se souvient encore de la toute première représentation au Théâtre du Nouveau Monde (TNM) et est excité de pouvoir présenter la pièce dans sa région natale alors que la troupe s’arrêtera le 8 février à Saguenay (Théâtre C).

« C’est vraiment un gros show. C’est troublant comme sujet. La pièce ne laisse personne indifférent et ça ouvre la discussion pour que le monde change. C’est une expérience théâtrale dont je vais me rappeler toute ma vie ».

Stéphan Allard dit par ailleurs vivre plein de « premières » à l’âge de 50 ans. Beaucoup de premiers rôles, comme comédien, et il découvre le théâtre d’été, etc.

Avec les années, l’artiste jeannois a cumulé beaucoup de rôles, a touché à peu près à tout et ne s’arrêtera pas là. Il a cette passion qui l’habite chaque jour un peu plus.

« L’avantage que j’ai aujourd’hui, c’est d’être beaucoup plus libre. Je suis capable maintenant de dire non et de faire mes propres choix ».