Mathieu Lévesque va s’emparer de la scène de la Salle Desjardins le samedi 11 novembre pour son deuxième « one man show » intitulé Grunge.

L’humoriste dolmissois attend ce grand moment avec beaucoup de fébrilité.

« Je suis très content de présenter mon show, ici dans ma ville. J’ai donné une représentation le 27 septembre au Vieux Couvent de Saint-Prime et ça s’est très bien passé. Les gens répondent bien jusqu’à maintenant et j’aimerais bien avoir une salle pleine. Ce serait l’fun », lance l’humoriste, véritable ambassadeur pour sa région.

Au début du mois de novembre, plus de 350 billets avaient été vendus.

« De ça aussi je suis content. Souvent les gens achètent leur billet à la dernière minute. C’est bien parti en tout cas ».

Ce qui est rassurant pour un artiste, d’autant que dans ce cas-ci, Mat Lévesque s’autoproduit.

Même s’il a déjà joué à la Salle Desjardins, ce sera la première fois qu’il s’y produira en solo.

Ses apparitions à la télé, à la radio et beaucoup sur les réseaux sociaux, font en sorte qu’il renouvelle constamment son matériel, une richesse pour un humoriste et du bonus pour les fans.

Des anecdotes du Lac dans sa besace

Avec son style direct, voire cru, et ses anecdotes fortement inspirées de ses expériences vécues au Lac, Mat Lévesque touche de plus en plus un large public. Ses capsules humoristiques sur sa page Facebook sont suivies par beaucoup de fidèles.

Il cumule 15 ans d’expérience, lui qui a formé un trio pendant huit ans avec ses comparses du lac au sein des Sodas Mousse. Ils ont même fait la finale de En route vers mon premier gala Juste pour rire, en 2011.

Son premier « one man show » Rodeux, sortie en 2022, il le cogitait depuis 2009.  Depuis, il monte sur les planches un peu partout dans la province, trimballant avec lui les souvenirs de son Lac-Saint-Jean natal.

 « J’ai encore tellement de choses à raconter. Pour ce deuxième show, je me gâte. Je n’ai eu que du plaisir en travaillant sur mon nouveau spectacle. Mais je reste toujours le même, avec des blagues sur ce que j’appelle L’adulescence, le gars vers la fin de la trentaine, comme moi ».