En briguant la mairie, Rémi Rousseau veut incarner le changement et faire résonner la voix de Dolbeau-Mistassini avec force.
Après trois mandats à titre de conseiller, Rémi Rousseau aspire à mettre son expérience en politique municipale et en gestion au service de Dolbeau-Mistassini en tant que maire.
« Je sais que je suis capable de le faire. Ce n’est pas un poste qui m’inquiète. Avec tout ce que j’ai vécu au niveau de la commission scolaire, on a initié une fusion de quatre commissions scolaires. Ce n’était pas évident. Ça s’est très bien fait. On travaillait pour le bien des élèves. On voulait que ça fonctionne. Ça a fonctionné. Même s’il y avait des questions de mentalité dans les secteurs, je n’avais pas de problème avec ça. On était là pour les élèves. Aujourd’hui, je suis là pour la population avec les conseillers », dit celui qui a occupé le poste de président de la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets pendant 22 ans.
Rémi Rousseau a également mené une carrière de près de 40 ans comme gestionnaire dans le secteur automobile, tout en s’impliquant activement dans plusieurs organismes à but non lucratif liés à ce domaine.
Habitation
Depuis plus d’un an, Rémi Rousseau s’intéresse à la question de l’habitation. Encore aujourd’hui, l’enjeu reste d’actualité. « On a eu une baisse de population à Dolbeau-Mistassini dans les dernières années, observe-t-il. Si on veut contrer ça, il faut permettre à des gens de se loger selon leurs moyens et venir s’établir chez nous. »
C’est pourquoi l’accès à la propriété occupe une place centrale dans les priorités du candidat à la mairie.
Pour se faire, Rémi Rousseau compte faire preuve de proactivité en accompagnant des promoteurs dans la recherche active de subventions gouvernementales. Il se montre ouvert à des projets d’habitations modulaires, de minimaisons, de maisons mobiles et à de nouveaux concepts d’habitation.
Tourisme
Rémi Rousseau accorde une importance au développement touristique, en misant sur la mise en valeur des richesses naturelles et culturelles de Dolbeau-Mistassini. « On n’a pas d’attrait majeur. On a quand même autour de nous des équipements intéressants. On a les rivières qui sont là. Les plus belles plages autour du Lac sont chez nous », soutient-il.
« Déjà là, l’équipe actuelle de tourisme veut l’exploiter encore plus. Il faut aussi être en support à Tourisme Dolbeau-Mistassini et travailler avec la MRC au développement touristique dans notre secteur. »
Foresterie
S’il est élu maire, Rémi Rousseau veut soutenir les entreprises locales ainsi que les travailleurs forestiers. Il estime que, dans le contexte actuel, la crise forestière ne peut être ignorée. « Pour nous, c’est primordial. C’est notre cœur économique. On a une papetière et trois moulins à scie. Avec ce qu’il se passe dans la filière forestière, il faut porter la voix de Dolbeau-Mistassini avec les intervenants, les autochtones, les entreprises, les syndicats et la MRC. On a une place à prendre. À l’heure actuelle, elle n’est pas prise », affirme-t-il.
Parallèlement, Rémi Rousseau souligne l’importance de créer une table des maires du Lac-Saint-Jean afin de renforcer la voix régionale sur les enjeux communs.
Dans tous les cas, l’homme de 72 ans privilégie une approche axée sur la collaboration, fondée sur l’écoute des membres du conseil et de la population.
Pour la suite des choses, Rémi Rousseau adopte une attitude positive : « Je me sens prêt. J’ai de la forme pour ça. J’y pense tout le temps. Je sais que je vais faire un bon travail. Je suis convaincu. »