La possibilité de voir certaines municipalités de la MRC Maria-Chapdelaine fusionner continue d’animer les discussions. Si la majorité s’entend sur la nécessité d’un tel changement, les avis varient sur la manière de procéder et surtout quand ces fusions pourraient se produire. L’alignement des étoiles semble différent d’une municipalité à une autre.
La situation au sein de l’administration municipale à Saint-Stanislas est somme toute stable. Dans les dernières années, la municipalité a réussi à maintenir ses effectifs. Cela n’a toutefois pas empêché le conseil municipal de se pencher sur la question.
« Nous avons eu des discussions à ce sujet avec Saint-Eugène et Notre-Dame-de-Lorette, mais je vous dirais que nous ne sommes peut-être pas encore mûres pour aller de l’avant », mentionne Mario Biron, maire de Saint-Stanislas.
Si des discussions ont eu lieu, il est difficile pour l’instant de savoir concrètement quelle forme pourraient prendre ces fusions.
« On ne sait pas si ça se fera par un partenariat de services ou un regroupement global, mais nous sommes en réflexion comme la grande majorité des municipalités », ajoute le maire.
Gouvernement
Du côté de Saint-Edmond-des-Plaines, il n’y a pas eu d’échanges sérieux concernant une possible fusion avec d’autres municipalités. Le maire Martial Gauthier pense que l’initiative doit venir des municipalités lorsqu’elles seront prêtes à aller de l’avant.
« On le sait qu’on se dirige vers ça. Je trouve quand même que le préfet s'est beaucoup avancé à ce sujet. C’est important de trouver des ententes qui vont être bonnes pour tous les acteurs impliqués et de ne pas se précipiter non plus », indique-t-il.
Durant les dernières années, la municipalité a beaucoup souffert du manque de main-d’œuvre au sein de son administration et dernièrement, c’est le directeur général qui a quitté ses fonctions.
« Si le gouvernement du Québec décidait de mettre ses culottes, les petites municipalités pourraient vivre et il y aurait beaucoup moins de problèmes », ajoute Martial Gauthier.
Le maire mentionne également que les vieilles histoires de clochers devront d’abord être mises de côté avant d’aller de l’avant avec un regroupement.
Nombre d’élus
Si le manque de ressources humaines est un problème, le nombre d'élus dans chaque municipalité est un autre enjeu qui devrait être adressé rapidement selon plusieurs élus.
« Oui, éventuellement, il devra se passer quelque chose, parce qu’avoir 18 conseillers pour 1 100 habitants, ça ne peut pas fonctionner », mentionne Mario Biron en faisant référence à la population de Notre-Dame-de-Lorette, Saint-Eugène et Saint-Stanislas.
La mairesse de Saint-Thomas-Didyme Sylvie Coulombe fait partie des élus municipaux qui dénoncent depuis plusieurs années l’obligation d’avoir 7 élus par municipalité.
« Je le dis depuis que je suis arrivé en poste que ça ne fait pas de sens. Payons mieux notre monde et nous allons avoir des gens de qualité qui vont rester », indique la mairesse qui est présentement en réflexion sur son avenir politique.