Les résidents de la Maison du Bel Âge sont maintenant logés dans le complexe de l’ancien monastère des Augustines et y demeureront jusqu’à ce que leur nouvelle résidence soit reconstruite. L’édifice de la rue Provencher construit au début des années 1980 sera démoli.
Les quelque 30 résidents ont été relogés mardi de la semaine dernière en l’espace d’une demi-journée. Des accompagnateurs, membres des familles et bénévoles ont aidé les résidents à gagner leurs nouveaux appartements, au premier étage du monastère.
« Tout s’est très bien déroulé et nos résidents se portent très bien. Deux ou trois ont éprouvé un peu plus d’insécurité, mais tout est revenu à la normale. On a vraiment eu une belle aide de plusieurs bénévoles qui sont venus prêter main-forte pour reloger nos résidents. On augmente aussi le nombre de places en ressources intermédiaires », dit Kristina Lavigne, directrice générale de la Maison du Bel Âge.
Les travaux de démolition de la Maison du bel Âge doivent commencer le 6 décembre. Le projet de reconstruction est évalué à plusieurs millions de dollars, mais ni la directrice générale Kristina Lavigne ni le président Rémi Brassard n’a voulu chiffrer plus précisément.
Les résidents pourraient demeurer au complexe des Augustines entre 18 mois et deux ans, jusqu’à ce que soit reconstruit le Bel Âge.
Horizon 2025
La future résidence pour personnes âgées pourrait accueillir un plus grand nombre de résidents, mais la directrice générale et le président du c.a. n'ont pas voulu en dire plus. « Rien n'est coulé dans le béton », ajoute Kristina Lavigne.
Le projet doit retourner en appel d’offres, sur invitation. Une Prise 2 puisque le premier appel d’offres a surpris le président Brassard et son entourage par l’ampleur des coûts.
La clientèle du Bel Âge est composée de personnes ayant une déficience physique (DP), intellectuelle (DI) ou qui bénéficient d’un soutien à l’autonomie des personnes âgées (SAPA). Ce sont des personnes semi-autonomes, principalement en perte d’autonomie physique.
« Je suis très heureux de voir l’évolution du projet depuis 7 ans. Il reste encore des étapes à franchir, compléter le financement, réviser le plan pour diminuer le plus possible les coûts de la reconstruction, on approche du but. Ça va enfin se réaliser », lance un président visiblement satisfait de l’état d’avancement du projet.
« On a vécu une période d’incertitude, mais maintenant on regarde en avant pour les 40 prochaines années du Bel Âge. »
Rappelons que la quarantaine d’employés ont eux aussi pris possession de leur nouvel environnement. Le déménagement a été complété jeudi dernier.