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Domaine de la santé

Les membres de la FIQ de la région en débrayage

Le 08 novembre 2023 — Modifié à 13 h 09 min le 08 novembre 2023
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Les 80 000 membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) ont tenu la première journée de grève mercredi. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les professionnels en soins se sont regroupés devant les différents établissements de la région pour tenir des lignes de piquetage et envoyer un message clair au gouvernement Legault comme quoi les offres reçues ne passent pas la rampe.

 

 

 

« Il va falloir que le gouvernement nous écoute, il va falloir qu’il fasse un pas. Nous, on a fait nos devoirs, on a diminué nos demandes, là c’est à eux de faire leur pas. Ce qu’on entend, c’est que le comité de négociation patronale n’a pas de mandat à la table, clairement qu’il s’assoie avec notre comité de négos, mais il n’y a rien qui avance. Mme Sonia Lebel ne leur donne pas le mandat de négocier pour vrai », a martelé haut et fort la présidente de la FIQ-Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Julie Boivin, qui s’est jointe à la ligne de piquetage à l’Hôpital de Chicoutimi, le mercredi 8 novembre aux alentours de 9h30.

Des débrayages ont eu lieu à l’Hôpital de La Baie, de Jonquière, de Roberval, de Dolbeau-Mistassini et d’Alma. Julie Boivin a tenu à rappeler leurs revendications, soit « une augmentation de salaire décente, une charge de travail qui a du sens et une conciliation travail-famille pour ces gens qui ont aussi une vie à l’extérieur du travail ».

Il s’agit, pour les membres de la FIQ, d’une première grève en 25 ans. Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la négociation pour le renouvellement de leur convention collective.

« C’est fou ce que ça représente, parce qu’on aime vraiment nos patients et ça ne nous fait pas plaisir d’être ici aujourd’hui. Il y a des limites, c’est ça le slogan de la négociation et en effet on a atteint nos limites. On le fait pour nos patients parce que nos conditions de travail sont les conditions de soins de nos patients », poursuit-elle.

Deux autres journées de grève de la FIQ ont été annoncées, soit les 23 et 24 novembre. Une mobilisation qui signifie beaucoup, comme le laisse savoir la présidente.  

« Il faut que le gouvernement comprenne. On a annoncé les grèves et il n’a rien fait, il n’a pas bougé. Si on additionne toutes les grèves qui a présentement dans le réseau, le Front commun sera en grève la journée du 23 aussi, la FAE, la FIQ. Ça va devoir bouger ! ».

Rappelons que la FIQ-Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay–Lac-Saint-Jean compte plus de 3 300 membres infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques.

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