Le moratoire sur l’hébergement touristique de courte durée dans le secteur Vauvert devient permanent… du moins pour les prochains mois! Les élus ont adopté un règlement en ce sens le temps qu’une réflexion plus approfondie puisse aboutir.
En juillet dernier, le conseil de ville avait pris la décision d’instaurer un moratoire sur l’émission de permis d’hébergement touristique de courte durée, plus communément appelé Airbnb, pour le secteur Vauvert.
L’administration municipale avait invoqué diverses nuisances pour la quiétude du secteur pour justifier sa décision. Parmi ces motifs, notons entre autres le bruit, un nombre élevé d’occupants, des feux d’artifice à répétition, bris du lien de confiance dans le voisinage ou encore inquiétudes chez certains résidents.
À l’époque, les élus avaient déposé un avis de motion qui avait eu pour effet de geler la situation sur le plan légal, donc d’instaurer un moratoire. Or, quatre mois plus tard, le délai maximal est atteint et la Ville doit procéder à l’adoption d’un règlement.
« La réflexion globale sur le sujet n’est pas terminée. S’il y a lieu, le règlement pourrait être facilement modifié à nouveau dès que les analyses seront complétées », a expliqué le maire, André Guy.
Les citoyens qui le souhaiteraient pourront se prononcer lors d’une assemblée publique de consultation qui se tiendra le 16 novembre, à 16h30, à l’hôtel de ville. Cette assemblée découle du processus normal d’adoption d’un règlement et ne concerne que le sujet des Airbnb.
Début 2024
C’est vers le début de 2024 que la Ville de Dolbeau-Mistassini entend faire connaître l’aboutissement de ses réflexions à propos du secteur Vauvert, à la fois pour le dossier des Airbnb et pour celui du nombre de véhicules récréatifs tolérés sur les terrains.
La limite à un seul VR par terrain qui a été appliquée cet été a soulevé l’insatisfaction de plusieurs propriétaires. Le maire André Guy avait promis qu’un post mortem aurait lieu.
L’administration municipale confirme avoir reçu plusieurs lettres, mémoires et suggestions à ce sujet. Elle est actuellement à colliger l’information reçue et à examiner comment le tout pourrait s’intégrer dans les orientations du nouveau plan d’urbanisme.
