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Entre générosité et besoin de bénévoles à la Soupe populaire

Serge Tremblay
Le 20 juin 2023 — Modifié à 07 h 03 min le 20 juin 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

La Soupe populaire de chez nous a toujours le support de la communauté, comme en fait foi la guignolée annuelle et un don reçu la semaine dernière de la part de la Friperie Coderr. La situation est toutefois difficile au chapitre des bénévoles, ce qui laisse planer des ruptures de service.

L’organisme s’apprête à fermer ses portes, comme il en a l’habitude, pour la période estivale, soit du 15 juin à la fête du Travail.

« Je n’ai pas le choix, il faut recharger les batteries et si je ne veux pas perdre mes bénévoles, je dois leur laisser l’été. La maison n’est pas climatisée et avec la chaleur en cuisine dans les journées à 30 degrés, ce serait trop en demander », laisse tomber la présidente et directrice générale de la Soupe populaire de chez nous, Francis Benham.

Celle-ci ajoute que l’organisme fonctionne avec un nombre restreint de bénévoles depuis déjà longtemps, ce qui impose de la pression additionnelle sur chacun d’entre eux pour maintenir les services.

« Le vendredi, je manque de bénévoles. Pour bien faire, il m’en faudrait quatre de plus au minimum et idéalement cinq afin de créer une équipe complète. Nous allons voir au retour à l’automne comment ça se passe. »

Repas

Actuellement, l’organisme offre en moyenne un peu plus d’une trentaine de repas par jour. Une tendance à la hausse après le creux connu à la suite de la pandémie.

« Avant la pandémie, nous servions 70 repas par jour, ce qui est beaucoup pour la taille de notre ville. Il y a eu un creux de vague après la pandémie, mais c’est reparti à la hausse. Juste à voir l’inflation et le prix de l’épicerie, je m’attends à ce qu’on soit dans les 40 à 50 repas par jour à notre réouverture à l’automne.

Don

Le bon côté, c’est que malgré le coût de la vie, la population, les organismes et entreprises du milieu continuent d’appuyer financièrement la Soupe pour qu’elle poursuive sa lutte contre la faim.

La Friperie Coderr de Dolbeau-Mistassini a tenu une vente spéciale pour son premier anniversaire et a remis le fruit de ses ventes à la Soupe populaire, soit l’équivalent de 2 159 $.

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