La vocation à donner au bâtiment de l’église de Sainte-Élisabeth-de-Proulx se précise de plus en plus. Le dossier franchit une nouvelle étape alors que le comité de citoyens et la Corporation de développement des ressources ont formé un comité conjoint dont le principal mandat est de dénicher d’éventuels investisseurs.

Marcel Gauthier est le président du comité de citoyens. Les rencontres publiques ont repris avec la tombée des restrictions sanitaires et il a été beaucoup question depuis de la relance du dossier de reconversion de l’église qui a été désacralisée en 2019.

« On a rencontré la population à trois reprises pour consulter les citoyens sur l’avenir de notre église. Personne ne veut qu’elle soit démolie, mais il faut lui trouver une autre utilisation pour le futur. On a eu pas mal de propositions et d’idées de projets. Le comité en a retenu sept qui regroupent assez bien ce que souhaiterait la population », dit Marcel Gauthier.

Ce dernier se réjouit d’ailleurs que des citoyens de tous âges aient pris part aux consultations et émis des suggestions.

L’église pourrait ainsi devenir un genre de centre multiressource, complémentaire au centre communautaire qui offre des services spécifiques. L’architecte du diocèse de Chicoutimi accompagne le comité dans ses démarches. Ce dernier a effectué une analyse approfondie de l’état du bâtiment et selon Marcel Gauthier, le carnet de santé est très bon.

Pas les idées qui manquent

Hébergement pour des travailleurs, relais de motoneige, garderie, tour d’observation à partir du clocher de l’église et autres sont autant d’options qui pourraient être envisagées.

« L’objectif ultime et de rentabiliser le bâtiment. Nous allons lancer notre porte folio d’appels d’offres afin de dénicher des promoteurs qui pourraient être intéressés par ces propositions ou par d’autres versions », indique celui qui siège à ce comité conjoint, en partenariat avec la fabrique, la SADC et la MRC Maria-Chapdelaine.

Le comité a déjà commencé à contacter plusieurs organismes et ministères pour d’éventuelles programmes de subventions disponibles (gouvernements, fonds MRC, programme patrimoine religieux, etc.).

En attendant, la Corporation des ressources assume les frais liés au maintien en état du bâtiment (chauffage, assurances, menus travaux) qui représentent plus ou moins 20 000 $ annuellement.

Quant à la reconversion de l’église, le projet se situerait aux alentours d’un million de dollars.

Le comité se donne comme horizon jusqu’en 2025 pour trouver un ou des promoteurs.