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Faire de Racine-Vauvert un pôle récréotouristique

Serge Tremblay
Le 27 janvier 2023 — Modifié à 11 h 27 min le 27 janvier 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Une importante réflexion s’amorce pour faire du secteur Racine-Vauvert une destination récréotouristique attrayante. Un premier pas a été franchi la semaine dernière avec la présentation d’un rapport d’expert visant à mettre en lumière le potentiel du secteur.

Dans son rapport, le consultant, Raymond Chabot Grant Thornton, reconnaît un potentiel du secteur. Il note que l’ensemble des planifications développées à ce jour convergent vers « la mise en valeur de la qualité des milieux naturels à des fins écotouristiques et la pratique d’activités nature-aventure avec une offre d’hébergement innovante. »

Parmi les éléments qui ressortent davantage, il identifie la qualité exceptionnelle des paysages, la présence d’un territoire désigné comme parc régional, la proximité d’un camping 4 étoiles avec le Camping Vauvert, l’excellente qualité de l’eau pour la baignade et la présence d’un pavillon de service avec le Centre touristique Vauvert.

« Le territoire Racine-Vauvert possède des atouts stratégiques importants et les possibilités de développement cadrent parfaitement dans les nouvelles tendances touristiques émergentes », peut-on lire dans le rapport.

À l’opposé, il y a toutefois nécessité de prendre en compte la cohabitation difficile des différents usages du territoire (villégiature, coupes forestières, tourisme, plaisanciers, agriculture et résidents permanents) ainsi que la désuétude du bâtiment principal de l’ancienne base plein air Pointe-Racine. La faible offre d’hébergement hôtelier et de prêts-à-camper ainsi qu’un service internet jugé « faible » figurent aussi parmi les défis à relever.

Ancienne base plein air

La pierre d’assise d’un futur développement à des fins récréotouristiques pourrait donc s’articuler autour d’une nouvelle vocation pour le site de l’ancienne base plein air Pointe-Racine. Ce secteur a d’ailleurs été identifié comme de première importance dans la planification stratégique du Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean.

Le consultant propose d’évaluer un projet d’écolodge, un type d’hébergement en nature qui se veut près de l’environnement. Un tel développement permettrait aux visiteurs d’accéder à des unités d’hébergement minimalistes favorisant l’intégration naturelle au site. D’autres avenues pourront cependant être explorées.

Des modifications au Centre touristique Vauvert devront sans doute être envisagées.

« Tout ça, ce sont des investissements majeurs qu’il faudra réaliser en plusieurs phases. La première étape, c’était d’évaluer le potentiel récréotouristique du secteur. Maintenant, on va devoir s’asseoir ensemble pour définir plus concrètement ce que l’on veut », a commenté le préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Luc Simard.

Prochaines étapes

La prochaine étape est de mettre en place un mécanisme de communication permanent entre les intervenants.

Cette table de concertation aura comme mandat de définir un concept d’utilisation du territoire à des fins récréotouristiques qui répondra aux attentes.

Un certain nombre de sujets sont cependant incontournables : l’hébergement, la place du Centre touristique Vauvert, les paysages d’intérêt, un corridor nautique pouvant rallier la marina de Dolbeau-Mistassini et celle de Péribonka, le territoire du Parc régional des Grandes-Rivières, l’histoire de l’occupation du territoire ou encore la villégiature.

« C’est un premier pas que nous faisons vers une solution que l’on va élaborer ensemble », a souligné le maire de Dolbeau-Mistassini, André Guy.

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