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Jacquelin Delisle a fait de sa résidence un sanctuaire

Denis Hudon
Le 06 décembre 2022 — Modifié à 16 h 10 min le 06 décembre 2022
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La maison de Jacquelin Delisle ne ressemble à aucune autre. Si elle accroche le regard par sa façade et les ornements en bois de la galerie, entièrement faits à la main, ce n’est là qu’un mince échantillon de ce que nous attend à l’intérieur.

Des planchers aux plafonniers, des murs au mobilier, des rampes aux escaliers, de la décoration aux moulures, tout a été dessiné, sculpté et peint à la main, celle de l’artisan-ébéniste autodidacte et charpentier-menuisier de profession.

« J’ai commencé par faire des meubles. J’étais ébéniste à l’origine. J’aime l’odeur du bois. C’est une passion qui ne m’abandonnera jamais. J’ai d’abord acheté cette maison en 1980. J’ai à peu près tout refait l’intérieur et l’extérieur », dit l’artiste-sculpteur qui affectionne particulièrement le style country-western et s’inspire de ses voyages dans l’Ouest canadien et dans l’Ouest américain. Il compte aussi deux chevaux sur sa terre, lui qui a en possédés plusieurs au fil des ans.

Et cette fascination pour le Far-West est bien transposée dans la cour arrière. Un véritable petit village western avec saloon, hôtel, banque, magasin général, prison, pompes funèbres, corbillard d’époque et un cimetière (sur les épitaphes les noms de Buffalo Bill, Calamity Jane, Billy The Kid, John Wayne, Charles Bronson, Lucky Luke et les membres de la famille Dalton, mais sans date de décès pour ces immortels personnages de la bande dessinée).

Un projet n’attend pas l’autre

On y retrouve même une reproduction de l’église de Saint-Edmond qui, à l’intérieur, abrite un autel avec sacristie, prie-Dieu, vitraux, statues et autres objets religieux.

Lors de notre passage, l’artisan s’affairait à la construction d’une réplique de l’ancien presbytère qui, comme on le sait, a passé au feu en avril 2021. Son grand garage lui sert d’atelier pour ses projets qui n’ont jamais de fin.

Le charpentier-menuisier travaille pour une entreprise de construction et dans ses temps libres s’adonne à sa passion pour le travail sur bois.

« En allant me coucher à la fin de la journée, les idées continuent à émerger dans ma tête. Je cherche et je trouve des solutions. Ça m’aide à m’endormir et j’ai hâte au matin », dit-il en riant.

 

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