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Un portrait qui va changer dans la MRC

Yohann Harvey Simard
Le 28 mai 2021 — Modifié à 21 h 06 min le 28 mai 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

À six mois des élections municipales, le portrait se précise. Le paysage politique de la MRC de Maria-Chapdelaine changera de façon importante alors que plusieurs maires en place ne seront pas de retour.

Des treize élus qui siègent autour de la table du conseil de la MRC de Maria-Chapdelaine, cinq ont déjà clairement affirmé qu’ils mettaient fin à leur carrière en politique municipale.

À la tête du conseil de la MRC, le préfet Luc Simard a fait connaître assez tôt ses intentions de briguer un second mandat à la préfecture. Pour le moment, aucun adversaire potentiel ne s’est déclaré, mais il serait tout de même étonnant qu’un poste comme celui de préfet fasse l’objet d’une élection par acclamation.

Dans la ville centre, à Dolbeau-Mistassini, le maire Pascal Cloutier poursuit sa réflexion à savoir s’il sollicitera un second mandat. Il a cependant fait valoir que son analyse a progressé et qu’il est en voie de prendre une décision.

Les intéressés par la mairie de Dolbeau-Mistassini semblent garder profil bas pour le moment, probablement le temps de connaître les intentions du maire sortant.

Secteur SEL

À Saint-Stanislas, le maire Mario Biron est à compléter son troisième mandat. Il pourrait briguer la mairie à nouveau.

« Ma réflexion se poursuit. J’ai de l’intérêt à revenir encore une fois, mais il y a des choses que je dois d’abord régler avant de pouvoir m’engager. »

Michel Villeneuve, à Saint-Eugène-d’Argentenay, n’a quant à lui pas fait mystère de ses intentions : il ne sollicitera pas un troisième mandat dans sa municipalité. Sa décision était prise de longue date.

Daniel Tremblay, qui est un vétéran à la table du conseil avec bientôt 33 ans comme maire de Notre-Dame-de-Lorette, affirme avoir consulté son entourage. Sa décision n’est pas prise, mais il précise qu’il y a un tout petit peu plus de chances qu’il se représente que l’inverse.

Secteur PAJ

Du côté de Péribonka, Ghislain Goulet n’a pas encore tranché de façon définitive quant à son avenir politique. Il indique cependant qu’il penche davantage vers la négative puisque la mairie demande beaucoup de travail en plus de son métier d’agriculteur.

Vu de l'extérieur, on peut croire que si un candidat qui lui plaît lève la main, Ghislain Goulet cèdera la place.

À Saint-Augustin, Philippe Lapointe se donne encore un peu de temps avant de décider s’il sera de retour. Le maire Lapointe avait remporté une élection pour pourvoir le poste de maire en cours de mandat en 2016 avant d’être réélu en 2017.

Quant à Denise Lamontagne, elle entend solliciter un second mandat à Sainte-Jeanne-d’Arc. En toute simplicité, elle affirme avoir le désir de poursuivre l’aventure en politique municipale. En 2017, elle avait défait le maire sortant Yvan Pilote dans l’une des deux seules élections à la mairie qui n’avait pas été réglée par acclamation sur le territoire de la MRC de Maria-Chapdelaine.

Beaucoup de mouvement dans le secteur GÉANT

Remarquablement stable au cours des dernières années sur le plan politique, le secteur GÉANT est sans doute l’endroit dans la MRC de Maria-Chapdelaine où le portrait changera de la façon la plus drastique.

Avec plus de 28 ans à la mairie de Saint-Thomas-Didyme, Denis Tremblay était une figure incontournable du paysage politique local. Le mandat qu’il termine actuellement sera son dernier, une intention qu’il avait fait connaître de longue date.

À Normandin, Mario Fortin en a surpris plus d’un en annonçant son retrait de la vie politique municipale. À la MRC, il était une présence constante à titre de représentant sur de nombreux organismes et constituait, de l’aveu de plusieurs, un joueur important.

Qui tentera de lui succéder? Les paris sont ouverts.

Après trois mandats à la mairie de Saint-Edmond-les-Plaines, Rodrigue Cantin passera lui aussi le flambeau. Il avait longuement réfléchi avant de se représenter en 2017, quelques projets d’importance à mener à bien ayant alors fait pencher la balance.

Albanel et Girardville

L’une des deux seules femmes à la table du conseil de la MRC, Francine Chiasson estime qu’après deux mandats comme mairesse, il est temps de laisser la place à quelqu’un d’autre à Albanel.

« J’ai fait le tour et il faut laisser la place à des gens avec des idées neuves », avait-elle récemment fait valoir au Nouvelles Hebdo.

Quant au maire de Girardville, Michel Perreault, il pourrait potentiellement être le seul du secteur GÉANT à être encore en poste en novembre prochain.

« J’ai encore le goût, ça, c’est certain, mais avec le déménagement de mon entreprise et l’ouverture de notre magasin à Saint-Félicien, j’ai beaucoup de travail. Il faut que je sois bien certain de pouvoir livrer la marchandise pour les citoyens avant de prendre une décision », a-t-il indiqué.

 

 

 

 

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