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Minicentrales: un levier économique de première importance

Yohann Harvey Simard
Le 14 mai 2021 — Modifié à 12 h 57 min le 14 mai 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

L’argent qui découle des redevances sur les barrages et sur l’opération des minicentrales constitue un apport majeur pour la MRC de Maria-Chapdelaine. En 2020 uniquement, tout près de 3,2 M$ ont pu être investis dans le milieu grâce à ces fonds.

« C’est majeur pour notre milieu et ce dont je suis le plus fier, c’est que ce sont des fonds dont nous avons la gestion localement. Nous pouvons faire preuve de souplesse et être réactifs en fonction des besoins. En gérant nos choses nous-mêmes, on peut s’ajuster en fonction de la réalité terrain de notre territoire », lance le préfet, Luc Simard.

Pour la seule année 2020, la MRC de Maria-Chapdelaine a touché une somme nette de 2,35 M$ grâce aux redevances perçues auprès d’Hydro-Québec et aux minicentrales de Val-Jalbert et de la 11e chute de la rivière Mistassini.

« Puisque c’était une année de COVID avec des besoins plus importants, nous avons aussi affecté des sommes que nous avions accumulées grâce au surturbinage. Au total, c’est 3,187 M$ que nous avons pu réinvestir via nos barrages. »

Grâce à ces fonds, la MRC a pu contribuer à un total de 95 projets de toute sorte au cours de la dernière année. Les 3,2 M$ se sont ainsi inscrits dans des investissements totaux de tout près de 16 M$, soit le triple.

Depuis les tout débuts, les sommes en provenance des barrages ont permis de contribuer financièrement 9,5 M$ dans des investissements totalisant 53,6 M$.

Revenus névralgiques

Luc Simard l’affirme d’emblée, les minicentrales constituent un outil de première importance pour la MRC. Sans elles et les revenus qu’elles génèrent, il aurait été très difficile, voire impossible, de mener certains projets à terme.

« On serait toujours dépendant de programmes extérieurs et on n’aurait pas toujours les moyens de mettre notre part. La P-49 est un bon exemple. On a investi des sommes importantes pour concrétiser ce projet alors que les subventions étaient rares. Sans les minicentrales, je doute qu’on ait pu y arriver. »

Le préfet ajoute que la MRC a aussi pu s’engager à supporter les frais d’exploitation du Complexe Aquagym pour permettre au milieu de s’offrir une infrastructure de cette qualité. S’ajoutent à cela nombre de projets de plus petite envergure : glaces de curling, immobilisations au club de golf, revitalisation du centre-ville de Dolbeau-Mistassini, etc.

« Le Fonds de vitalité des milieux découle de nos minicentrales et est vraiment un beau programme qui permet à nos municipalités de développer des projets. C’est un volet qui a vraiment porté fruit et qui permet de rendre nos milieux plus attractifs. »

 

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