Un an jour pour jour après un arrêt cardiaque qui aurait pu lui coûter la vie, le jeune Mael Simard, 8 ans de Dolbeau-Mistassini, a appris que la Fondation Rêve d’enfants allait réaliser son rêve.

Le 2 mai 2019 restera marqué à jamais dans les esprits de la famille de Karine Boudreault et Éric Simard. En début de soirée, un petit ami du voisinage débarque à la maison en disant que Mael a perdu connaissance.

Les parents ne font ni une ni deux et se précipitent à l’extérieur et voient Mael étendu au sol, sans aucuns signes vitaux. Un voisin qui possède sa formation de secourisme, Ian Grondin, est déjà sur place et a entamé les manœuvres de réanimation tandis qu’une autre personne a le 911 au bout du fil pour demander les ambulanciers.

Un enfant de sept ans qui fait un arrêt cardiaque, sans qu’aucune condition préalable ne le justifie, est tout un choc à encaisser! Les ambulanciers le prennent en charge pour le transporter à l’hôpital où on stabilise son état avant de le transférer au CHUL, à Québec, par avion-ambulance.

Mael demeurera dans le coma pendant près de trois jours alors que le personnel médical mène toute une batterie de tests. Mael reprend ensuite du poil de la bête sur une période de plusieurs jours et on procédera alors à une chirurgie pour lui installer un pace-défibrillateur.

Le 18 mai, 16 jours après l’incident, ce sera le retour à la maison.

Rêve

Un an plus tard, Mael Simard est un garçon en pleine forme. On a profité du premier anniversaire de ce triste événement afin de lui apprendre que son rêve serait réalisé. Sa première réaction : « Tu me niaises », a-t-il dit à sa maman.

D’emblée, Mael désire aller faire un tour de paquebot sur lequel il y aurait des glissades d’eau. Est-ce que ce sera son choix final? Cela reste à suivre.

« Il m’a dit que c’était impossible qu’il change d’idée, mais on va attendre de voir, dit sa mère en riant. Ce ne sera sûrement qu’après la pandémie et Mael a cinq ans pour réaliser son rêve. »

Quel que soit le rêve qu’il choisira de réaliser, il y sera accompagné de toute la famille, soit ses parents, sa sœur Alysson et son frère Jakob.

« Pour nous, c’est une histoire qui finit bien au bout du compte. Mael n’a aucune séquelle physique ou psychologie et pourra réaliser son rêve. Si on en parle, c’est surtout pour sensibiliser les gens à l’importance de suivre leur formation de RCR. Dans notre cas, c’est Ian qui a été notre sauveur parce qu’il avait son cours. C’est ce qui a fait la différence. »