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Justin St-Pierre livre un message aux jeunes arbitres : « Persévérez! C’est le plus beau métier au monde »

Le 14 février 2020 — Modifié à 16 h 41 min le 14 février 2020
Par Julien B. Gauthier

S’il a un message à livrer aux jeunes arbitres de hockey, c’est de persévérer, de ne pas abandonner face à la critique. Justin St-Pierre estime qu’il y a beaucoup plus de beaux côtés que de mauvais, lorsque la passion nous anime.

« J’ai ma propre école et je dis aux jeunes que les gens qui critiquent dans les gradins, n’en ont pas nécessairement contre l’arbitre, la personne, mais bien plus au chandail rayé. C’est comme ça depuis toujours ».

Il conseille aussi à un jeune qui commence de ne pas trop accorder d’importance à la critique. Il va apprendre de match en match et trouver le plaisir d’arbitrer.

Justin St-Pierre sait de quoi il parle. Ses années les plus difficiles, où il a été mis à l’épreuve le plus, il les a vécues à l’époque où il arbitrait dans le hockey junior majeur.

Il en a vu et entendu de toutes les sortes au cours de sa carrière. Une chose cependant, il constate que les comportements ont évolué dans la LNH et que les joueurs et les entraîneurs sont beaucoup plus respectueux envers les arbitres.

« Ça va dans les deux sens, chacun doit respecter l’autre, le joueur envers l’arbitre et l’arbitre envers le joueur. Généralement, ça se passe très bien. »

Redonner aux jeunes

Après tant d’années dans la LNH, Justin St-Pierre dit avoir encore l’adrénaline sur la glace. Il aime toujours son métier. L’envers de la médaille, ce sont les nombreux voyages en avion, la fatigue, les hôtels, ne jamais savoir trop à l’avance où il devra arbitrer.

« Il faut s’entraîner très fort pour garder son poste. Je fais du gymnase entre les matchs et certains jours de congé.

« L’été, c’est encore pire. Je m’entraîne comme un débile pour être prêt pour une nouvelle saison de 75 matchs environ. »

Justin St-Pierre est resté lui-même toutes ces années et les gens l’apprécient beaucoup pour ça. Jamais il n’oublie sa région. Il redonne autant aux jeunes que ce qu’il a reçu lui-même étant jeune.

« J’ai commencé à Dolbeau-Mistassini. J’ai gradué partout dans la région. Chaque fois qu’on m’invite pour un événement, une activité, une rencontre, dans une école, j’essaie autant que possible d’être présent. C’est toujours un plaisir de revenir chez nous. »

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