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Le Centre du Lac à Jim aux portes du succès malgré une fraude qui a fait mal

Serge Tremblay
Le 20 décembre 2019 — Modifié à 08 h 48 min le 20 décembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

La fraude dont ont été victimes le Comité Forêt et la Coopérative de solidarité du Lac à Jim a laissé des traces à Saint-Thomas-Didyme. La municipalité n’a eu d’autres choix que de pallier le manque de ressources qui en a découlé.

« On a été obligé de prendre le relais de ce que le Comité Forêt était en mesure d’investir dans le milieu pour appuyer nos organismes et à la Coopérative du Lac à Jim. Le budget est difficile à boucler cette année », laisser tomber le maire de Saint-Thomas-Didyme, Denis Tremblay.

Le dossier est devant le tribunal et des accusations ont été portées à l’endroit de Nancy Landry, une femme de 46 ans de la localité. La justice suivra son cours, mais on ne s’attend pas à revoir l’argent perdu.

« Ces deux organismes sont victime monétairement, mais c’est aussi un sentiment de trahison que les gens ressentent. Tout s’écroule après des années d’effort et il faut recommencer à moins de zéro! Ça va se relever, mais en attendant, la municipalité doit donner une aide financière pour faire tourner la roue. »

D’autant plus que les éléments en place font en sorte que la Coopérative du Lac à Jim, une infrastructure clé pour Saint-Thomas-Didyme, est plus que jamais dans une position pour tirer son épingle du jeu.

« On est aux portes du succès, on ne peut pas reculer. On a la P-49 qui amène des motoneigistes chez nous et on a vu cet automne que ça allait bien du côté du quad. C’est très encourageant, on ne peut pas lâcher. »

D’ailleurs, la municipalité avait dans ses cartons un projet pour créer une boucle à partir du Centre du Lac à Jim jusqu’aux chutes Chaudières, sur la rivière Ashuapmushuan. Un trajet d’une quarantaine de kilomètres qui pourrait s’avérer intéressant autant pour les quadistes que les motoneigistes.

Toujours dans le but de dynamiser davantage le secteur et de créer un point d’intérêt pour les touristes, Denis Tremblay affirme qu’un projet sérieux est sur la table pour raconter l’histoire de l’occupation autochtone au Lac à Jim.

« Le Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean et l’UQAC ont travaillé là-dessus et il y a de quoi de sérieux. Il y a l’occupation autochtone, mais aussi un volet archéologique qui pourrait être développé. »

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