Les travailleurs de la papetière de Dolbeau-Mistassini de Produits forestiers Résolu ont reçu un très bon signal ces dernières semaines. La multinationale a non seulement renouvelé son personnel de direction, mais a aussi investi 1,5 M$ dans l’entretien de ses installations.

« Nous avons procédé à cinq jours d’arrêt au cours desquels nous avons investi 1,5 M$ dans le maintien de nos actifs. On procède à des modifications avec pour objectif de continuer à aller de l’avant. C’est un bon signal pour nos installations de Dolbeau », précise Karl Blackburn, porte-parole chez PFR.

Sur le terrain, on entendait que les équipements avaient jusque-là été très sollicités et que les activités de maintenance, sans être maintenues au strict minimum, n’avaient pas été à la hauteur des besoins de l’usine.

À cet égard, Karl Blackburn soutient que Résolu a continuellement investi dans ses installations, même si les montants n’étaient pas de l’ordre de l’investissement réalisé récemment.

« Nous investissons chaque année dans nos actifs, mais lorsque l’on réalise un investissement aussi important, c’est une démonstration de notre volonté d’avancer. »

Nouvelle direction

Au cours des derniers mois, Résolu a apporté des changements à la direction de la papetière. Un nouveau directeur, Gerry Clapperton, a été nommé et est venu s’installer à Dolbeau-Mistassini, lui qui était auparavant assigné à l’usine de Fairmont, aux États-Unis.

« Les gens sont conscients du défi auxquels ils sont confrontés. Faire tourner une usine 365 jours par année, de jour comme de nuit, est un défi colossal. Pour l’usine de Dolbeau, c’est un signal très positif que des hommes et des femmes acceptent le défi, viennent s’établir dans la région dans le but d’opérer cette usine », indique Karl Blackburn.

Il ajoute par ailleurs que ce geste de confiance est posé dans un contexte économique qui demeure fragile.

« Ne perdons pas de vue que le marché du papier diminue de 10 % par année, mais la direction est confiante qu’elle pourra permettre à l’usine de tirer son épingle du jeu dans le marché. »

L’ancien directeur, Martin Leclerc, s’est vu confier un mandat spécial en lien avec la gestion de l’électricité à l’échelle de la région.

« Martin a effectué un travail extrêmement important depuis la réouverture de l’usine, souvent au détriment de sa santé, et relève actuellement un nouveau défi au sein de l’entreprise. »