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Il faut continuer à bâtir une offre distinctive

Le 22 février 2019 — Modifié à 13 h 10 min le 22 février 2019
Par Karine Desrosiers

La Passerelle du 49e est en place et les motoneigistes ont de l’intérêt à découvrir ce nouveau sentier. Il importe maintenant de développer une offre de services qui contribuera à allonger le séjour des visiteurs tout en répondant à leurs besoins.

C’est l’essentiel du message que livre Dominique Gobeil, directeur général du Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean, organisme qui agit à titre de promoteur pour le sentier de la P49.

« Notre prochain chantier, collectivement, c’est d’utiliser cette infrastructure que l’on a mise en place (la P49) pour en faire un produit touristique où l’expérience que l’on y vit correspond aux attentes des usagers. C’est autant le cas pour le niveau de service offert que pour la qualité », affirme-t-il.

À cet égard, Dominique Gobeil est d’avis que le haut du lac est doté d’une base solide sur laquelle construire. Une stratégie de commercialisation est déjà en place et des outils promotionnels ont aussi été développés pour mettre le tout en valeur.

« Nous avons une offre riche et diversifiée. On n’a qu’à penser à l’église qui est un relais de motoneige à Saint-Stanislas ou à notre offre d’hébergement distinctive avec le parc Mahikan, les chalets sur pilotis de la Chute à l’Ours ou encore les chalets de la Ferme forestière Ouasiemsca. »

En continuant d’améliorer l’offre déjà en place, on contribuera à faire en sorte que les motoneigistes venus de l’extérieur s’attardent plus longtemps chez nous. On rehausse aussi d’autant la qualité de l’expérience.

Relais

La venue de la P49 a fait naître de nouveaux relais de motoneige, comme à la Chute à l’Ours et à Notre-Dame-de-Lorette. Des services d’essence ont aussi été développés à Notre-Dame-de-Lorette et au Centre touristique du lac à Jim et la cuisine a repris ses activités à l’érablière du lac Ceinture.

Le défi, cependant, consiste à trouver une façon d’opérer sur sept jours. La plupart des relais sont fermés en début de semaine, alors que la clientèle touristique peut très bien être dans les sentiers.

« L’idéal, ce serait d’asseoir tout le monde à une table et essayer de mettre en place un horaire où un relais pourrait être ouvert le lundi, par exemple, pendant que les autres seraient fermés. Comme ça, les motoneigistes pourraient prévoir leur itinéraire », mentionne Marie Bérubé, du Club de motoneigistes de Dolbeau-Mistassini.

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