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L'Écodon: avant de recycler, réutiliser!

Le 30 juillet 2018 — Modifié à 15 h 55 min le 30 juillet 2018
Par Karine Desrosiers

Pour la RMR, l’année 2017 aura été une bonne année financière, en dépit des incertitudes et des turbulences sur les marchés du recyclage. L’excédent budgétaire est de l’ordre de 543 705 $.

C’est sans contredit le modèle unique de gestion de la RMR, soit d’être propriétaire exploitant de ses plans d’opérations, qui permet un meilleur contrôle budgétaire et favorise l’équilibre.

«Avec nos 15 plans d’opération et notre équipe de 85 employés, notre organisation est entièrement dédiée à l’exécution du plan de gestion des matières résiduelles et à sa réussite. Cette année, malgré une crise dans le monde du recyclage, la RMR a bien su tirer son épingle du jeu», souligne Guy Ouellet, directeur général de la RMR.

«En effet, notre modèle de gestion aura permis à nos équipes de redoubler d’efforts et de bâtir des liens de confiance solides avec nos acheteurs.»

Des matières payantes

La RMR fait non seulement de la récupération, mais elle tire une grande partie de ses revenus de la revente des produits récupérés.

Les écocentres avec ses 27 000 tonnes de matière amassée et son taux de valorisation de 86 % et le Centre de tri de Roberval, avec ses 11 833 tonnes de matières amassées et un taux de 88 % de valorisation, participent largement aux revenus.,

En fait, pour 2017, les revenus ont connu une hausse totale de 7,6 %. Les variations se retrouvent aux postes du recyclage, des écocentres et de l’enfouissement.

Du côté de la récupération, la variation du prix pour le carton (augmentation de 26 $ la tonne), combinée à la qualité du tri, aura permis à la RMR de soutenir ses opérations et d’écouler les matières sur les marchés nationaux.

Du côté des écocentres, la plus grande variation est justifiée par la vente des métaux ferreux, dont le prix est passé à une moyenne réelle de 107 $ la tonne.

Finalement, les revenus concernant l’enfouissement ont aussi connu une hausse pour deux raisons principales.

D’abord le tonnage des industries, commerces et institutions du Lac-Saint-Jean a augmenté d’environ 2 200 tonnes.

D’autre part, l’arrivée de 3 341 tonnes supplémentaires, en provenance du Saguenay, a fait augmenter les revenus de l’enfouissement.

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