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Lac-Mégantic : les réalités de la SQ de la MRC du Granit

Le 18 juillet 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 18 juillet 2013
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Être policier dans des circonstances comme celles qui sont vécues à Lac-Mégantic n'a rien d'évident. C'est pourtant ce qu'accomplissent chaque jour Daniel Campagnat et son équipe.

Le directeur du poste de la Sûreté du Québec de la MRC du Granit l'avoue d'entrée de jeu : c'est une tâche difficile d'œuvrer dans une tragédie chez soi, surtout dans un milieu tissé serré comme Lac-Mégantic où tout le monde se connaît.

«On essaie de gérer le dossier et non les sentiments. On pourra et on devra prendre du recul quand ce sera le temps. C'est difficile, parce que l'on connaît beaucoup de gens», confie-t-il.

Parce qu'ils sont loin de chômer ces temps-ci, le lieutenant de la SQ prend son rôle très au sérieux. Particulièrement en temps de crise.

«C'est mon rôle de m'occuper de mes gens», affirme-t-il, avec la droiture du chef courageux qui est un exemple pour ses pairs.

«Mais qui s'occupe de vous?», lui a-t-on demandé en point de presse.

«Les conjoints sont importants dans ces moments et il faut les remercier. Je suis fier de faire partie d'une organisation qui s'appelle la Sûreté du Québec et qui facilite beaucoup la structure pour nous.»

«On doit s'assurer que les gens continuent leur travail et on est sensibles à comment ils se portent. Je tiens à les féliciter parce qu'ils font un travail exemplaire», ajoute-t-il.

Parce que l'élément fatigue entre en ligne de compte, tant physique que mentale, il est important de bien savoir doser les énergies de son personnel.

Une priorité pour Daniel Campagnat. «Je veux des policiers en forme, reposés, compréhensifs et patients». Des qualités qui seront assurément salutaires en pareilles circonstances.

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