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Secteur Est de la MRC : il manque plus d’une trentaine de pompiers à temps partiel

Le 25 avril 2018 — Modifié à 15 h 59 min le 25 avril 2018
Par Karine Desrosiers

Les pompiers à temps partiel font un travail crucial, mais il n’est pas aisé de les recruter, particulièrement dans les petites localités rurales. Le Service de sécurité incendie de Dolbeau-Mistassini vit cette difficile réalité.

Actuellement, le Service compte sur sept pompiers à Péribonka, deux à Saint-Augustin et sept à Sainte-Jeanne-d’Arc, dont trois sont près de la retraite.

«Comme je n’ai pas suffisamment de pompiers dans chaque caserne, ce sont mes trois casernes qui sortent en même temps lors d’un appel, pour que je puisse avoir la force de frappe dont j’ai besoin», explique le directeur du SSI de Dolbeau-Mistassini, Daniel Cantin.

Sécurité

S’il manque bel et bien de pompiers, on ne se retrouve pas dans une situation où la sécurité de la population est affectée. On est cependant loin d’une situation idéale.

«Nous arrivons à remplir nos objectifs est notre service est très performant, mais une situation idéale serait d’environ 15 pompiers pour chacune de ces trois casernes.»

C’est donc dire une trentaine de pompiers manquants, seulement pour les trois municipalités concernées.

À Dolbeau-Mistassini, on compte 42 pompiers, en plus des quatre membres permanents de l’état-major. La situation est stable, mais on manque notamment de réservistes.

«Sur mes quatre équipes, il ne me reste qu’un seul réserviste. Minimalement, j’aimerais pouvoir avoir au moins un réserviste par équipe.»

Caserne en péril

Avec des effectifs réduits, la pérennité des casernes dans les villages peut se retrouver en jeu. Ce fut le cas à Saint-Augustin, où, avec deux pompiers formés seulement, la situation était précaire.

«La caserne de Saint-Augustin était en péril, mais le maire a fait du porte-à-porte dans sa municipalité pour trouver des candidats. Nous y avons quatre pompiers en formation, alors ça nous permet de la maintenir.»

Contrainte

Le principal frein au recrutement de nouveaux pompiers à temps partiel demeure le niveau d’engagement et de disponibilité dont il faut faire preuve.

«Ce que l’on constate, c’est qu’avec les candidats que l’on retient, on en échappe entre 40 à 50 % au cours de processus de formation. Être pompier à temps partiel est accaparant et c’est ce qui en décourage plusieurs.»

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