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Se positionner pour une meilleure offre scolaire

Serge Tremblay
Le 11 novembre 2022 — Modifié à 09 h 30 min le 11 novembre 2022
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Bon nombre de jeunes du milieu optent pour d’autres écoles secondaires en raison des concentrations scolaires qu’on y retrouve. En réunissant tous les élèves et le personnel sous un même toit, l’École secondaire des Grandes-Rivières sera mieux positionnée pour déployer une offre plus attrayante et susceptible de les retenir.

« Actuellement, on a autour de 150 jeunes de notre secteur qui fréquentent d’autres écoles du territoire en raison des programmes d’études spécialisés comme le PEI, musique-études ou autres. En se regroupant, on se donne les outils pour offrir un programme cohérent sur plusieurs années », explique Stéphane Nadeau, directeur de l’École secondaire des Grandes-Rivières.

D’entrée de jeu, les jeunes pourront avoir accès au programme Multisports offert à Jean-Dolbeau et qui permet de toucher un large éventail de disciplines sportives avec une approche basée sur la participation et le dépassement de soi et non pas sur la compétition.

Le programme d’Arts de la scène, qui était disponible du côté de l’École secondaire Des Chutes, sera désormais accessible jusqu’en 4e secondaire, permettant ainsi aux élèves de poursuivre plus longuement leur initiation à cet univers.

Dès la rentrée 2023-2024, on proposera également le programme Multiarts au sein duquel les étudiants pourront plonger dans des disciplines comme les arts plastiques, l’art numérique ainsi que la danse.

« Notre volonté, c’est de retenir nos jeunes chez nous et notre grand défi est de nous donner les outils pour le faire. En se regroupant, on est en mesure de développer une offre de services plus attrayante pour nos jeunes. »

Plus de 700 élèves

Si la fusion était effectivement dès maintenant, quelque 715 élèves et 120 membres du personnel seraient réunis au pavillon Jean-Dolbeau. Le pavillon Des Chutes, lui, recevrait 111 étudiants. La direction est en droit de s’attendre à des données similaires en vue de l’année prochaine.

« C’est certain qu’un tel changement soulève des questions. On a des gens qui sont à l’École secondaire des Chutes depuis 15 à 20 ans et qui trouvent ça plus difficile, mais les gens reçoivent positivement cette décision », souligne Maxime Tremblay, coordonnateur dans le processus de fusion.

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