Le monde de l’aéromodélisme est un petit milieu où un peu tout le monde se connaît. Une communauté de passionné qui se réunie autour d’un hobby que tous partagent.

Benoît Giroux est d’ailleurs vice-président du Club d’aéromodélisme de Saint-Eugène-d’Argentenay. Le Club a repris ses activités et compte quelques membres réguliers.

« On va essayer de se faire voir et de se faire connaître un peu plus. L’objectif, c’est de se réunir et d’avoir du plaisir à voler en gang. Actuellement, si on souhaite être plus nombreux, il faut se rendre du côté de Saint-Prime. C’est une belle communauté et on a beaucoup de plaisir à partager notre passion », explique Benoît Giroux.

Dans la région, on compte quelques clubs d’aéromodélisme et on retrouve autour de 300 à 400 personnes qui pratiquent le hobby.

« C’était un milieu très peu connu jusqu’à ce que les drones apparaissent sur le marché. Les drones sont beaucoup plus faciles à piloter et des gens en ont acheté et ont commencé à se chercher des endroits où aller voler. C’est là qu’ils ont découvert que l’on était là et que l’on avait des endroits pour voler. »

L’apparition des drones a également attiré l’attention des autorités gouvernementales, qui ont resserré la réglementation, ce qui a aussi forcé les aéromodélistes à être encore plus vigilants.

Initiation

Pour s’initier au hobby, le Club de Saint-Eugène-d’Argentenay est en mesure d’offrir une formule peu coûteuse aux gens qui souhaiteraient tenter l’expérience.

« Plutôt que de dépenser une bonne somme dans un appareil, les gens peuvent venir nous voir. On s’est monté deux modèles de formation en double commande et on peut donc faire voler les gens à faible coût. »