Sports

Temps de lecture : 1 min 38 s

Traversée du lac Saint-Jean à la nage : Jacques a réalisé son rêve d’enfant

Janick Émond
Le 06 août 2021 — Modifié à 10 h 31 min le 06 août 2021
Par Janick Émond - Journaliste

Le Dolmissois Jacques Trottier a traversé le lac Saint-Jean entre Vauvert et Roberval à la nage le 24 juillet dernier. 10 heures et 54 minutes, c’est le temps qu’il a fallu au sexagénaire pour compléter sa traversée d’environ une trentaine de km.

En préparation depuis le 8 février pour l’évènement, le nageur n’a pas chômé pour être prêt pour le grand jour.

« Depuis le 8 février, j’ai nagé plus de 400 km en piscine et en eau libre. Souvent, je nageais 2-3 fois par jour. J’ai échangé entre la piscine municipale de Dolbeau et celle du Cégep de Saint-Félicien dépendamment des horaires, mais ç’a pris une très grosse préparation. Ce processus pour y arriver, c’est ça le plus difficile, car certains matins je me suis levé en me disant dans quoi tu t’es embarqué! C’est pour ça que ç’a été un très gros défi mental. »

Soutien et accompagnement

Dans une telle épreuve sportive, un athlète puise une grande partie de sa force mentale dans le soutien et l’accompagnement de ses proches.

« Trois équipes se sont relayées pour me suivre. La première partie, mon frère André et son ami me suivait, ensuite on se doit de souligner la présence de Denis Trottier lors de la deuxième partie et pour finir ma sœur et son conjoint Marc ont terminé le trajet. Je voudrais remercier mon fils Simon, sa conjointe Mélanie Saint-Germain et ma femme Louise Hébert qui ont été à mes côtés dès 6 heures le matin jusqu’à l’arrivée. Sans toute cette belle équipe, je n’aurais pas pu y arriver et ils ont cru en moi du début à la fin », avoue Jacques Trottier.

Un rêve devenu réalité

Pour Jacques Trottier, l’idée derrière cette expérience incroyable remonte à 1955 alors que Jacques Amyot a été le premier a traverser le lac Saint-Jean à la nage entre Vauvert et Roberval.

« Ç’a toujours été un rêve pour moi et finalement, ç’a été mon cadeau de 65 ans et j’en suis très fier. Depuis que je suis tout jeune que je rêve de ce moment et après avoir descendu la rivière Péribonka à deux reprises, je me suis dit que j’étais rendu là et que j’y arriverais », mentionne le nageur.

La traversée qu’il visait étant de 27 kilomètres, Jacques Trottier en a plutôt parcouru une trentaine alors que les forts vents l’ont fait dévier quelque peu de sa trajectoire en direction de Mashteuiatsh.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES