Vendredi, 26 avril 2024

Sports

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Toujours en selle malgré la mort de ses deux juments

Le 05 août 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 05 août 2014
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Tous ceux qui ont suivi les compétitions équestres internationales se rappellent de la douloureuse déveine du Canadien Éric Lamaze, qui en pleine Coupe du monde en Italie en 2011, a vu son cheval Hickstead, avec qui il avait été couronné champion olympique de saut à obstacle en 2008, s'effondrer, victime d'une rupture de l'aorte.

Shan Bernier, 12 ans, de la région de Lanaudière,  a vécu le même cauchemar en avril 2012, quand sa jument Marauchka est morte dans des circonstances similaires en pleine compétition. Un an plus tard, elle a vécu le même drame avec sa jument Dame aux Camélias. Lundi, elle a néanmoins participé à ses premiers Jeux du Québec, au saut à obstacle en montant son étalon Celestial Ridge, à Saint-Bruno.

Des réactions différentes

«J'étais jeune pour réaliser ce qui se passait avec Maurauchka, explique l’athlète. Mon père m'a dit qu'une bête tente d'éviter de blesser son cavalier dans de telles circonstances, ce qui démontre bien la relation unique qui unit la bête et l'humain. Quand j’ai perdu Dame aux Camélias, j'ai trouvé ça très difficile. J'étais attachée à elle et j'ai pris beaucoup de temps à m'en remettre. Mes pensées me ramènent encore à elle aujourd’hui, mais j'ai appris à mettre ça de côté lors des compétitions.»

Shan a toujours été une passionnée des chevaux. Dès l'âge de deux ans, elle a voulu en monter un, ce qu'elle a fait six mois plus tard.

«À cinq ans, j'ai entrepris des cours et j'ai commencé les compétitions un an plus tard. J'ai vraiment apprécié ma participation aux Jeux du Québec. La compétition était forte et l’ambiance était agréable.»

L’athlète de Lanaudière a pris la 10e place au 1er des trois parcours, réussi une 4e place au deuxième, et obtenu un excellent 29,6 secondes au troisième, ce qui lui aurait valu le premier rang, n’eût été la faute de quatre points, qui l’a reléguée au 8e rang.

«C’est un type de faute que je n’aime vraiment pas, mais c'est de cette manière qu'on apprend», affirme celle qui rêve de participer à des Championnats mondiaux à Bromont.

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