Vendredi, 26 avril 2024

Sports

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Deux passionnées des chevaux sur les routes de la province

Serge Tremblay
Le 17 mai 2019 — Modifié à 13 h 06 min le 17 mai 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Deux mordues des chevaux, des rodéos, mais plus particulièrement des épreuves équestres des barils. Karolane Brodeur et Vanessa Bouchard ont décidé de faire duo pour participer au plus grand nombre de compétitions aux quatre coins de la province.

Avec comme objectif commun de participer au plus important rodéo dans les épreuves de courses de barils, classe open, le Festival western de Saint-Tite qui se déroule à la fin de la saison.

C’est justement la passion pour les chevaux qui a fait se rencontrer les deux Dolmissoises. À force de se croiser dans les différents festivals et autres compétitions équestres, elles sont finalement devenues de bonnes amies. Et pourquoi pas voyager et partager ensemble une passion?

« Nous sommes vraiment deux grandes passionnées des chevaux. C’est rare de pouvoir rencontrer une personne qui aime autant que nous un même loisir », dit Karolane Brodeur.

Vingtaine d’épreuves par année

« La saison est longue, de mai jusqu’à la fin octobre. C’est beaucoup plus motivant de voyager à deux et ça allège un peu les dépenses avec un seul camion pour transporter nos chevaux sur les sites de compétition », renchérit Vanessa Bouchard.

Avec son cheval  Formal Easy Six âgé de 9 ans et sa jument Sundance Secret âgée de 12 ans, Karolane et Vanessa sillonnent les routes du Québec afin de participer au plus grand nombre de compétitions.

« Des fois, dans une même fin de semaine et à deux endroits différents, nous participons à des compétitions. Ici dans la région, on fait Labrecque et Chambord. Nous sommes pas mal toutes les fins de semaine sur la route. On prend de l’expérience et on accumule des points pour accéder à la compétition ultime de Saint-Tite », dit Karolane Brodeur.

Les deux filles disent en apprendre autant à leurs chevaux qu’ils en apprennent d’eux.

Car il faut les entraîner sans cesse ses chevaux.

« Il existe vraiment une complicité entre le cheval et sa cavalière. Quand on est fière de nos performances, le cheval le ressent et il est aussi content que nous », ajoute Vanessa Bouchard.

Un sport qui coûte cher, on l’aura compris. Pensons seulement à l’essence pendant toute une saison. Au moins 6 000 $ par an pour pratiquer ce sport et faire les rodéos en province.

 

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