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Meg-Guy rembourre : « On redonne une deuxième vie aux vieux meubles »

Audrey-Anne Maltais
Le 26 novembre 2019 — Modifié à 10 h 38 min le 26 novembre 2019
Par Audrey-Anne Maltais - Directrice adjointe

Meghann Dionne, propriétaire de l’atelier de rembourrage artisanal Meg-Guy rembourre, s’est donné comme mission de restaurer les meubles qui ont pris de l’âge. Elle participe, à sa façon, à améliorer la qualité de l’environnement.

Il s’agit, au quotidien, du cheval de bataille, de Meghann Dionne. À l’approche des Fêtes, elle suggère à ses clients de restaurer leurs meubles afin d’ajouter une touche de design et de nouveauté à leur maison.

Même si parfois, il peut en coûter plus cher que d’en acheter un nouveau, la femme d’affaires maintient que ça vaut la peine de procéder ainsi.

« Contrairement à ce qu’on achetait il y a quelques années, les meubles sont de moins bonne qualité. Malheureusement, ils suivent la tendance actuelle qui amène à surcon­sommer. Ceux qu’on achetait dans le passé étaient plus solides. ».

Par ailleurs, la petite entreprise s’adapte aux particularités et aux besoins que chaque saison apporte. « L’été, nous réparons les toiles et les sièges de bateaux pour les plaisanciers. L’automne, les gens se préparent pour la saison froide et nous apportent leurs abris et sièges de motoneige », indique la propriétaire.

Histoire de famille

L’expression « telle mère, telle fille » n’aura jamais été aussi vraie. En effet, Meghann a ouvert l’atelier Meg-Guy rembourre à Péribonka en juin dernier, aidée par sa mère, Guylaine Gaudreault.

Journaliste de formation, Meghann décide un jour de changer de carrière. « Je ne savais pas trop vers quoi m’orienter. » précise t-elle. Meghann décide alors de s’inscrire en agriculture biologique, à Victoriaville. Sa mère avait déjà tenté, à trois reprises, de suivre un cours de rembourrage, mais il n’y avait jamais assez d’inscriptions. Cette année-là, contre toutes attentes, le programme allait se donner dans la même ville.

Finalement, c’est en assistant aux journées portes ouvertes qu’elle a changé d’idée.

« Mon côté artistique et entrepreneurial l’a emporté. J’ai suivi le même cours que ma mère et j’ai fondé mon entreprise », conclut Meghann Dionne.

Meghann Dionne a reçu une aide financière dans le cadre de la mesure Soutien au travail autonome (STA), offerte par la MRC de Maria-Chapdelaine. Son entreprise a été financée par la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) Maria-Chapdelaine et par le programme Créavenir de Desjardins.

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