Vendredi, 26 avril 2024

Économie

Temps de lecture : 1 min 34 s

Gérer les contrecoups de la crise

Serge Tremblay
Le 06 novembre 2020 — Modifié à 13 h 08 min le 06 novembre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

À l’image de bon nombre de ses membres, la Chambre de commerce et d’industrie de Dolbeau-Mistassini a connu une fin d’année 2019-2020 rocambolesque. Malgré l’annulation d’activités qui a fait fondre ses revenus en raison de la pandémie, l’organisme est parvenu à limiter les dégâts et à maintenir ses services.

C’est le constat qui découle du rapport annuel déposé la semaine dernière à l’occasion de l’assemblée générale de l’organisme. Avec tous les aléas de la pandémie, la Chambre a creusé un déficit d’opération d’environ 17 000 $.

« Nous avons été forcés de manquer beaucoup d’activités, mais nous avons pris la décision de conserver notre directrice générale à l’emploi puisqu’il y avait des dossiers importants à gérer. L’organisme a droit à la subvention salariale canadienne et la saine gestion des années précédentes nous a permis de prendre cette décision », a expliqué le président, Guillaume Ratté.

Celui-ci estime que la Chambre devrait être en mesure de toucher aisément autour de 15 000 $ en subvention, ce qui viendra effacer une bonne partie, sinon tout le déficit.

L’organisme entend, à court terme, travailler à rehausser le nombre de membres, ce qui viendra ajouter des revenus supplémentaires.

Actuellement à 133 membres, la Chambre de commerce et d’industrie de Dolbeau-Mistassini se maintient à un niveau jugé correct par la direction de l’organisme, mais faire grandir les adhérents fait partie des orientations du plan stratégique.

Pandémie

Alors que les perturbations économiques liées à la pandémie se poursuivent, la Chambre entend demeurer à l’affût, notamment des conséquences qui pourraient découler d’un passage au rouge de la région.

« Il y a des secteurs qui seront davantage touchés si l’on tombe en zone rouge, alors ça prendra des actions plus ciblées. On prévoit aussi poursuivre avec la mise en œuvre d’initiatives d’achat local, ça demeure très important. »

Selon les secteurs d’activités, toutes les entreprises n’ont pas vécu de la même façon les contrecoups de la crise, mais Guillaume Ratté estime que les entrepreneurs locaux ont jusqu’à présent fait preuve de prévoyance.

« Il y a une bonne résilience, les gens ont préservé leur sécurité financière. Par contre, est-ce que pour la suite des choses, il y aura autant d’aide financière qu’il y en a eu jusqu’à présent? Ça reste à voir, mais je pense qu’il y a beaucoup de belles histoires de résilience chez nous malgré la COVID. »

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