Culture

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Éva Lalancette publie son premier roman

Denis Hudon
Le 09 novembre 2022 — Modifié à 19 h 06 min le 09 novembre 2022
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Elle écrit depuis son plus jeune âge, mais c’est aujourd’hui, à 19 ans, qu’Éva Lalancette publie son tout premier roman, Les cinq passions, chez Essor Livres Éditeur. Il lui aura fallu beaucoup de patience et de persévérance pour faire publier son premier récit. 

« C’est un processus laborieux, compliqué. Ç’a été comme un marathon. J’ai envoyé mon manuscrit à une vingtaine de maisons d’édition. Finalement, deux d’entre elles acceptaient de me publier, une édition française et une québécoise. Je ne me sentais pas prête pour signer avec une maison en Europe et j’ai opté pour Essor Livres », explique la jeune auteure de Dolbeau-Mistassini.

Elle participait d’ailleurs récemment à une première activité avec le public lors d’un lancement à la Librairie Centrale des Promenades du Boulevard.

Pour ce premier roman, Éva Lalancette a choisi le genre fantastique. L’histoire s’inspire du folklore japonais, avec cinq personnages principaux, tous adolescents et amis de classe.

« Je m’intéresse au folklore japonais et à la mythologie. Ce sont des amies qui m’ont fait découvrir cet univers. C’est une culture très différente de la nôtre et c’est ce qui m’attire. Mes personnages vivent en quelque sorte dans un double monde », raconte l’auteure qui a ainsi décidé de camper ses personnages au pays du Soleil levant.

Elle affectionne particulièrement les séries de romans fantasy Percy Jackson de l’auteur Rick Riordan, basés sur la mythologie grecque.

Artiste dans l’âme

C’est d’abord par la lecture qu’Éva Lalancette a eu le goût pour l’écriture.

Trois fois gagnante au concours Jeune auteurs, à vos crayons! du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, en 6e année primaire, 1re et 5e secondaire, elle écrivait un premier roman à l’âge 12 ans, qu’elle garde dans ses tiroirs. Elle a aussi reçu une bourse d’études pour l’université à titre de récipiendaire au programme Force Avenir.

« Le Salon du livre m’a donné ma première chance comme auteure et le goût de l’écriture. J’ai toujours été une artiste dans l’âme et la lecture est une valeur importante chez nous », dit celle qui joue dans des pièces de théâtre et qui fait de l’impro. Elle a aussi été animatrice à la radio lors d’un remplacement à Planète en 2021.

Aujourd’hui, elle est en première année en enseignement du français à l’UQAC et aimerait bien, au terme de ses études, enseigner au secondaire.

« Je ne force pas l’écriture. J’écris seulement lorsque je me sens inspirée. J’ai écrit ce premier roman à la fin de mon secondaire. C’est mon bébé. À la fin du livre, je laisse la porte grande ouverture à une possible suite. Je verrai comment réagiront les lecteurs. Mon public-cible sont les ados et les jeunes adultes, je dirais de 12 à 20 ans. Mais il n’y a pas vraiment d’âge pour qui aime le genre d’histoire ».

Le livre de 314 pages est disponible en librairie.

 

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