Un parc nourricier a fait son apparition dans le secteur du nouveau Carré Marie-Brassard à Normandin. Alors qu’une trentaine d’espèces d’arbres et arbustes ont été mises en terre, les plantes vivaces pollinisatrices feront bientôt leur arrivée.
En lien avec le Plan de développement d'une communauté nourricière, la Ville de Normandin a mis sur pied plusieurs initiatives, dont celle du parc nourricier. « C’est un verger multiespèces. Souvent, on voit des vergers de pommes, les champs de fraises ou de framboises. Là, c’est un espace avec les différentes espèces qui permet aux gens du quartier d’avoir accès à différents fruits », explique le maire Jean Morency.
En 2023, la Ville de Normandin a lancé un projet de développement durable résidentiel qui consiste à aménager un nouveau quartier avec 30 % d’espaces verts dans le secteur du Carré Marie-Brassard.
Une zone a été dédiée au parc nourricier. « La rue a été terminée l’année passée. Après ça, on a commencé la plantation. C’est environ 450 plants qui ont été plantés depuis l’automne passé. On a fait deux activités de plantation communautaire », indique Jean Morency.
Mûres, camerises, aronias, fraises, rhubarbe, bleuets de Corinthe, amélanchiers et pommiers : la variété est au rendez-vous.
La création d’un parc nourricier apporte de nombreux bienfaits à la population, affirme Jean Morency. « Ça incite les gens à sortir, d’être actif, de bouger. C’est un lieu de rencontre. Ça brise l’isolement social. Ça amène une certaine autonomie alimentaire. Ça fait aussi une activité familiale », énumère-t-il.
Dans le cadre de la réalisation du projet, la Ville de Normandin invite les citoyens à faire don de vivaces destinées à enrichir les aménagements floraux pollinisateurs du parc nourricier. Sauge, rudbeckie, lavande, thym, hémérocalle sont entre autres les bienvenues. Les personnes intéressées sont invitées à déposer les plants à l’hôtel de ville (garage arrière).
Éventuellement, la municipalité souhaite aménager un sentier pour permettre aux résidents de mieux circuler. Un volet éducatif pourrait aussi s’ajouter au projet. « On est chanceux ici, on a Miel Picard. On est en train de discuter pour avoir des ruches en interprétation sur les pollinisateurs. Après ça, on aimerait apporter de l’éducation sur la récolte », souligne le maire.
Deux autres espaces verts feront partie du Carré Marie-Brassard, dont le parc éponge. Cette infrastructure, qui a pour but de gérer les eaux pluviales, est actuellement en construction. Des arbres de gros gabarit devaient être plantés au printemps prochain afin de créer des zones d’ombre.