Entrepreneur dans l’âme, Benoît Rousseau se lance en affaires en 1968 et prend le contrôle du Garage Datsun de son père (aujourd’hui Rousseau Nissan) et en 1970 fait l’acquisition du Motel Chute des Pères (qu’il rénove et modernise après l’incendie de 1986), puis de la Quincaillerie Mistassini en 1972 .
Sa fille Audrey est devenue unique actionnaire du Chute des Pères en février dernier. Quant à La Diligence, l’auberge appartient toujours à Benoît Rousseau. Le garage Rousseau Nissan et les Résidences Saint-Michel sont détenus à 100 % par son fils Jean-Pierre.
À sa première année, la quincaillerie de Mistassini affichait un chiffre d’affaires de 185 000 $ et aujourd’hui les cinq quincailleries Renomax du groupe Rousseau représentent un chiffre d’affaires d’environ 40 M$.
« En 1972, j’avais deux employés avec moi et la masse salariale était de 15 000 $ », se souvient Benoît Rousseau.
En 1986, il ouvre aussi un magasin de sports (Sport Ben et converti l’an dernier en garderie). Son épouse Juliette achète en 1989 la quincaillerie Doucet & Bélanger (Rénomax Dolbeau).
Il acquiert en 1993 l’Auberge La Diligence et achète en 2002 une quincaillerie à Saint-Félicien et l’année suivante une quincaillerie à Roberval.
À l’arrivée de sa fille Anick dans les quincailleries en 2008, Benoît Rousseau rejoint la bannière Home Hardware. Il fait aussi l’acquisition des Matériaux Dallaire d’Alma en 2021.
Engagé aussi dans sa communauté
Benoît Rousseau s’est beaucoup impliqué dans sa communauté. Il a été conseiller municipal une première fois dans les années 1970 à la Ville de Mistassini, puis est revenu en 1990 pour, dit-il, faire avancer des dossiers, dont celui de la fusion de Dolbeau et Mistassini.
Il a aussi siégé au conseil d’administration de l’hôpital au sein du comité de vérification et a été président d’honneur de campagnes de financement de la Fondation, dont une édition du Radiothon.
Benoît Rousseau a bien quelques moments de détente et fait aussi des voyages, mais ce qu’il préfère encore aujourd’hui, c’est brasser des affaires.
« Dans l’ensemble, j’ai une main-d’œuvre assez stable. Les employés sont fidèles à l’entreprise. Je m’entoure d’employés qui sont plus compétents que moi dans leur domaine. Il faut qu’ils soient heureux dans ce qu’ils font et la bonne réputation d’une entreprise joue aussi en notre faveur. Ça fait vivre des familles et c’est de la prospérité pour nos milieux », s’énorgueillit l’homme d’affaires.
C’est en fait l’héritage qu’il souhaite laisser aux générations futures. A-t-il des regrets dans sa carrière d’homme d’affaires? Benoît Rousseau n’est pas homme à regarder en arrière et il répond sans aucune hésitation, « Non ».