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Un simulateur pour sensibiliser aux dangers du texto au volant

Le 11 novembre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 11 novembre 2013
Par Karine Desrosiers

Difficile de résister à l’envie de jeter un œil à un message texte dès l’instant de sa réception, même lorsque l’on est au volant. C’est à cette problématique que s’attaque la Sûreté du Québec, en collaboration avec la Fondation CAA-Québec et la SAAQ, en permettant à des jeunes de 4e et 5e secondaire du comté de Roberval de vivre une expérience en simulateur de conduite.

Jusqu'au 15 novembre, la Sûreté du Québec et ses partenaires proposent à des étudiants de s’asseoir dans un simulateur de conduite et de faire face à différents scénarios tels que la conduite avec facultés affaiblies ou encore la conduite avec réception et envoi de messages textes.

L’objectif est d’amener les jeunes à prendre conscience des dangers de la distraction au volant. Pour y arriver, le simulateur compile un ensemble de données qui permet d’illustrer les risques encourus pendant l’envoi et la réception de « texto » au volant. Durée des moments d’inattention, distance avec les autres véhicules, freinage excessif, empiètement sur une autre voie de circulation, le simulateur n’en rate pas une.

« Quatre secondes, c’est en moyenne le temps où nos yeux quittent la route pour regarder un texto. À une vitesse de 100 km/h, ça représente une distance de 230 mètres », explique Louis-Olivier Pelletier, animateur du simulateur pour CAA-Québec. « Du moment où tu passes 50 % plus un du temps à une activité autre que ta conduite, c’est dangereux », poursuit-il.

Si les jeunes ne sont pas les seuls à utiliser leur cellulaire au volant, ils demeurent plus à risque. Les statistiques compilées par la SAAQ démontrent d’ailleurs que les jeunes de 16 à 24 ans continuent à être surreprésentés dans les collisions impliquant des blessures. Même si ce groupe d’âge représente seulement 10 % des détenteurs de permis de conduire, il constitue une part de 22 % des accidentés avec dommages corporels.

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