Les secteurs de Vauvert et de Sainte-Marguerite-Marie sont maintenant desservis par un restaurant-dépanneur, et ce, depuis le 4 décembre dernier.

Situé au Centre touristique de Vauvert, le bâtiment appartient à la Ville de Dolbeau-Mistassini, mais administré par Johanne Raymond à titre de concessionnaire.

Restrictions sanitaires obligent, la salle à manger est fermée jusqu’à nouvel ordre, mais la cuisine (commandes sur place formule take-out et livraisons de repas à domicile) ainsi que le dépanneur sont ouverts quatre jours par semaine, du jeudi au samedi, de 11h à 18h, et le dimanche de 9h à 14h. Le Centre touristique de Vauvert sert aussi de relai pour les motoneigistes de passage dans le secteur.

« Il n’y a plus de dépanneur à Sainte-Marguerite-Marie depuis plusieurs années. Les gens de l’endroit comme les résidents du secteur Vauvert devaient se déplacer à Dolbeau-Mistassini pour s’approvisionner en articles courants de dépannage. C’est possible de le faire maintenant au Centre touristique de Vauvert », explique Johanne Raymond.

Celle-ci espère seulement que les résidents du secteur vont utiliser les nouveaux services mis à leur disposition.

Depuis longtemps, les résidents de ces secteurs réclamaient les services d’un dépanneur pour les accommoder.

Encourager local

« Il n’en tient maintenant qu’à eux de venir nous encourager. Si j’ai accepté la concession c’est parce qu’il y a un réel besoin et que je veux y répondre. Il y a plus de 400 résidents à Vauvert en plus de la population de Sainte-Marguerite ».

Toutefois, Johanne Raymonde ne se doutait pas que de nouvelles restrictions sanitaires réapparaitraient dans le décor.

« C’est certain qu’en fermant la salle à manger, ça vient changer pas mal de choses. C’était pourtant bien partie et des gens venaient au restaurant. Depuis l’annonce du gouvernement juste avant les Fêtes, il a fallu annuler toutes nos réservations ».

Johanne Raymond connaît bien le milieu de la restauration, elle qui a travaillé une douzaine d’années chez PFK, dont plusieurs à titre de gérante.

« J’essaie de mettre toutes les chances de mon bord et ce n’est pas les idées qui me manquent. Seulement, la pandémie, et maintenant le variant Omicron, ralentissent mes projets. J’offre quand même les services du dépanneur et je prépare des repas pour des commandes et des livraisons. J’encourage aussi le local avec des fournisseurs du coin ».

Elle a même quelques articles de dépannage pour les motoneigistes de passage, comme des bougies, des huiles pour les moteurs, des chauffe-mains, etc.