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Projet QcRail : la MRC ne retient pas son souffle

Serge Tremblay
Le 13 septembre 2019 — Modifié à 13 h 17 min le 13 septembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Le projet QcRail, qui consisterait à prolonger la voie ferrée de Dolbeau-Mistassini jusqu’au terminal ferroviaire et maritime de Baie-Comeau, ne suscite pas un enthousiasme débordant dans Maria-Chapdelaine. Le préfet Luc Simard entend être attentif à l’évolution du dossier, mais demeure prudent.

« Pour nous, ça ne change pas notre projet, qui consiste à la construction du pont ferroviaire et à l’implantation d’une gare de transbordement intermodale. Dans notre planification, nous avons déjà accès à un terminal maritime et c’est celui de Port Saguenay », mentionne Luc Simard.

En fait, le préfet de Maria-Chapdelaine estime qu’il est plus sage pour la MRC de maintenir le cap dans ses propres projets. D’autant plus qu’un comité de travail tente de faire avancer les enjeux liés au transport ferroviaire dans la région.

« On a un comité de travail sur le transport ferroviaire et on a d’ailleurs embauché une ressource pour nous épauler. Qu’on regarde le train qui avance à 10 km/h à Dolbeau-Mistassini où l’enjeu des petits villages qui sont tous traversés par le train dans Domaine-du-Roy, on a des enjeux importants au niveau régional à faire avancer en transport ferroviaire. »

Pour la MRC de Maria-Chapdelaine, le pont ferroviaire et la gare de transbordement intermodale sont davantage orientés vers les développements du territoire du Plan Nord et les efforts doivent se poursuivre en ce sens.

« QcRail, ce n’est pas notre projet à nous, on va le suivre attentivement, mais on a déjà de gros défis à travailler de notre côté. »

Faisabilité

Les gouvernements du Québec et du Canada ont conjointement injecté 15 M$ pour permettre l’étude de faisabilité du projet QcRail, actuellement évalué à autour de 1,5 G$.

Cette nouvelle voie ferrée permettrait de transporter, entre autres, des produits agroalimentaires, des fertilisants, des produits forestiers, de même que certains hydrocarbures raffinés et produits chimiques.

Un volume de transport de 800 wagons par jour en découlerait.

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