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Prière à Saguenay: décision de la Cour suprême mercredi

Le 14 avril 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 14 avril 2015
Par Karine Desrosiers

JUSTICE. C'est mercredi matin que prendra fin la saga judiciaire entourant la récitation de la prière à l'hôtel de ville de Saguenay.

En effet, les neuf juges de la Cour suprême du Canada rendra sa décision Le plus haut tribunal du pays tranchera si le maire Jean Tremblay peut réciter une prière en début de séance du conseil de ville et si l'exposition de symboles religieux dans la salle du conseil est discriminatoire.

En 2011, le Tribunal des droits de la personne lui retirait ce droit. Deux ans plus tard, la Cour d'appel du Québec rendait un jugement en faveur du maire.

Plusieurs milliers de dollars ont été engloutis dans ces procès, autant par la Ville de Saguenay que par le Mouvement laïque québécois.

Rappel

Rappelons que le dossier s'est ouvert en 2006 par une plainte déposée par un citoyen de Saguenay, Alain Simoneau, à la Commission des droits de la personne. M. Simoneau réclamait alors que le maire Jean Tremblay cesse de réciter la prière au début des réunions publiques du conseil municipal. Il demandait également que les symboles religieux soient retirés à l'hôtel de ville.

Un premier jugement du Tribunal des droits de la personne, en 2011, a donné raison au citoyen de Saguenay en ordonnant au maire Tremblay de cesser cette pratique. Le maire s'est tourné vers la Cour d'appel pour contester la décision. Le jugement de première instance a été infirmé en mai 2013.

Le Mouvement laïque du Québec (MLQ) a alors porté le dossier en Cour suprême.

Soulignons que le maire Jean Tremblay a fait savoir qu'il ne commentera pas la décision avant jeudi matin en conférence de presse.

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