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Nombreuses opérations chirurgicales : Martin Bernier n’est pas homme à abandonner

Janick Émond
Le 25 novembre 2021 — Modifié à 13 h 49 min le 25 novembre 2021
Par Janick Émond - Journaliste

Courageux, déterminé, passionné, Martin Bernier est tout ça à la fois.  Problèmes à la hanche gauche, puis à la hanche droite, souffle au cœur, pneumothorax, opérations successives, pas une seule fois lui est venue l’idée de baisser les bras. Encore moins d’abandonner le sport.

Cet athlète aguerri qui affectionne particulièrement le vélo ne s’attendait certainement pas qu’un jour un mal de hanche viendrait le ralentir et encore moins ce qui allait suivre. Il avait alors de la difficulté à enfourcher sa bicyclette. Il a dû mettre de côté la course à pied, lui qui a couru 14 marathons.

Martin Bernier consulte le médecin et en janvier 2003, il subit une opération à la hanche gauche. Une prothèse artificielle lui redonne espoir. Après une période de convalescence, il constate en reprenant ses activités qu’il cherche sa respiration. Il apprendra qu’il a un souffle au cœur (valve mitrale). La sévérité de son cas est évaluée à 4.

« À 5, t’es mort. En décembre 2003, je suis opéré d’urgence, à cœur ouvert », se souviendra toujours Martin Bernier.

Il souffre ensuite d’un pneumothorax qui nécessite une opération délicate. Il se souvient même avoir dit au médecin, « je sens que je pars ». Par trois fois, il dit être parti, jusqu’à voir tout noir, avant d’être réanimé chaque fois.

« Je suis vraiment passé proche de mourir, mais vraiment proche ».

Rien ne l’arrête

L’année suivante, comme si ce n’était pas assez, on doit lui implanter un stimulateur cardiaque (pacemaker). Il en est aujourd’hui à son troisième.

« Apprendre qu’on doit te poser un pacemaker, c’est ce qui a été plus difficile. Mais je n’avais pas d’autre choix. Je ne peux que faire confiance aux spécialistes. Heureusement, j’ai toujours été actif, je m’alimente bien, je n’ai jamais fumé, j’avais toutes les chances de mon côté de pouvoir me remettre aux sports, »

Et c’est ce qu’il a toujours fait, après chacune de ses opérations. Il continue à faire du vélo et autres loisirs sans aucun problème.

Arrive 2009, année où il subit une opération à l’autre hanche. Ça ne donne pas les résultats espérés et Martin Bernier doit être à nouveau opéré en 2011. Cette fois est la bonne. Il fera même le tour du Lac à vélo après seulement quelques semaines de convalescence. Depuis, il fonctionne très bien avec ses deux hanches artificielles.

Cet ancien professeur d’arts plastiques qui a enseigné pendant 35 ans a pris sa retraite en 2018. Martin Bernier a aujourd’hui 62 ans. En plus du sport, il fait de la peinture et joue de la guitare. Il croque la vie à pleines dents.

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