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Nancy Guillemette fait des emplois en forêt une priorité

Serge Tremblay
Le 03 février 2023 — Modifié à 08 h 12 min le 03 février 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

La députée de Roberval, Nancy Guillemette, ne fait pas mystère de ses priorités pour l’année 2023. Le secteur de l’emploi, avec les perturbations attendues du déploiement de la stratégie caribou, sera au cœur de son travail dans les prochains mois.

« Il est clair que 2023 sera une grosse année. Tout le secteur de l’emploi, notamment avec la pénurie de main-d’œuvre, mais surtout tout le secteur forestier va être très important. On attend la stratégie caribou en juin, alors on va travailler très fort dans les prochains six mois pour protéger notre secteur forestier », lance d’entrée de jeu Nancy Guillemette.

Et pour cause. La stratégie pour la protection du caribou forestier ainsi que la nécessité d’ériger des aires protégées font couler beaucoup d’encre. Les élus du territoire, de même que l’industrie, se montrent inquiets alors que les scénarios évoqués à ce jour font état d’une diminution de 750 000 mètres cubes en approvisionnements. Des centaines d’emplois sont en jeu.

Nancy Guillemette est toutefois catégorique, les décisions finales ne sont pas prises et le gouvernement n’a pas encore fait son lit dans ce dossier. Des consultations ont été promises et auront lieu.

« La stratégie doit être déposée en juin 2023, mais est-ce qu’elle sera appliquée immédiatement ou sur un certain nombre d’années? Plusieurs éléments demeurent à clarifier et les communautés n’ont pas été encore consultées. Nous nous sommes engagés à consulter les milieux et ce sera fait. C’est une étape essentielle pour la suite. Rien n’est encore décidé à Québec. »

Limiter les impacts

À titre de députée du comté le plus forestier au Québec, Nancy Guillemette souhaite que l’on puisse minimiser les impacts de la stratégie caribou sur l’activité économique liée à la foresterie.

S’il est acquis que la protection de l’espèce ne pourra se faire sans conséquences pour l’industrie, il est possible de trouver une voie de passage pour la préservation des emplois.

« Il est clair que ce que l’on veut, c’est le moins d’impacts possibles pour les communautés forestières. Des fermetures, ça se ressentirait partout. On le verrait à l’épicerie, dans nos commerces et chez plusieurs équipementiers qui dépendent de l’industrie forestière. On sait, en plus, que c’est déjà difficile économiquement. Nous travaillons très fort pour limiter les impacts. »

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