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« Mes projets deviennent une raison de vivre » —Maxime Girard

Le 18 février 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 18 février 2015
Par Karine Desrosiers

SURVIVRE. Au cours de sa période de réadaptation, Maxime a peu sorti, évitant les regroupements ne voulant pas se faire plaindre. Maintenant qu’il se retrouve chez lui, que ce soit dans son condo ou encore à la maison familiale, Maxime entend entreprendre un nouveau départ.

Il travaille actuellement à mettre sur pied certains projets, dont les détails devraient être connus dans les prochains mois. « Ces projets deviennent une raison de vivre », conclut Maxime Girard

Les efforts de Maxime Girard depuis les événements survenus en février 2013 auront été axés sur la survie, la réadaptation.

Celui qui était à l’aube d’une carrière d’acrobate, où les mouvements qu’il se devait de faire se retrouvaient du domaine de l’impossible doit aujourd’hui vivre avec l’impossibilité de faire le possible pour vivre. « Le plus difficile, c’est d’apprendre à oublier, à oublier tout ce que pouvais faire », déclare Maxime, qui voit dans l’accident survenu à Mascate l’échec de sa vie.

Depuis deux ans, Maxime a vécu des difficultés, mais surtout des périodes qui ont été des deuils à répétition. « Il faut que l’on vive tous ces deuils pour en venir non pas à accepter, mais à apprendre à vivre avec de graves limitations », précise avec émotion celui qui doit maintenant se refaire une vie.

Un chez-soi

Après deux années à se retrouver d’un institut de réhabilitation à un autre, Maxime Girard accueille avec joie le fait de pouvoir se construire un chez-soi. Supporter par ses proches et sa famille depuis son accident, Maxime exprime à leur endroit une reconnaissance, surtout lorsqu’il s’est retrouvé en confinement à son retour au pays.

« Mes proches et ma famille m’ont supporté et encouragé alors que je pouvais les voir que quelques minutes et un à un au début », raconte Maxime les trémolos dans la voix. .

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