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Les Jardins de Normandin fin prêts pour les activités hivernales

Serge Tremblay
Le 27 novembre 2020 — Modifié à 13 h 22 min le 27 novembre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Pandémie ou pas, il y aura de quoi profiter des plaisirs du plein air aux Jardins de Normandin cet hiver. Le président Jean-Marc Bernard et son équipe de bénévoles sont à la tâche pour préparer le site qui est accessible à toute la population.

« On s’est préparé tout l’été en vue de l’hiver, la patinoire est faite, on a rallongé la glissade et on a agrandi la cabane près de la patinoire. On ne croit pas qu’il y aura de problème pour les utiliser », explique Jean-Marc Bernard.

Si une consigne devait être émise par la santé publique pour l’utilisation de la patinoire, par exemple, l’équipe des Jardins procéderait via un système de bulle familiale où la patinoire pourrait être réservée pour une même famille.

Quant aux sentiers de marche, de ski de fond et de raquette, ils seront accessibles dès que la neige se sera manifestée en quantité suffisante. Ils ont d’ailleurs été améliorés ces dernières semaines avec l’aide d’étudiants du Cégep de Saint-Félicien. Le trajet a aussi été balisé avec des flèches pour éviter que des usagers ne se croisent dans les 3 km de sentiers.

« On ne peut pas toujours rester enfermé dans la maison. Il faut aller dehors un peu pour bouger. Il n’y aura pas de problème pour les sentiers, alors on veut que les gens en profitent. »

Pour ajouter à l’ambiance, le parcours sera éclairé avec des arbres allumés sur environ 1 km.

Bénévolat

Les Jardins de Normandin sont avant tout une affaire de bénévolat. Jean-Marc Bernard affirme que depuis trois ans, 18 000 heures de bénévolat ont été données pour permettre à la population de se réapproprier ce site. Il met lui-même autour de 1 200 heures par année en dépit du fait qu’il n’est pas encore à la retraite.

« J’ai 68 ans, mais j’ai toujours été jeune de cœur! Chez nous, on a toujours fait des patinoires et des glissades. On n’avait rien à Normandin, alors auparavant, j’allais marcher à Saint-Félicien ou au village sur glace de Roberval et j’y croisais des gens de Normandin. Pourtant, on avait ce qu’il faut ici pour le faire. »

De nouveaux bénévoles ont joint les rangs de l’organisation depuis quelques mois, ce qui a donné un second souffle aux Jardins. Une aide précieuse pour maintenir le site au bénéfice de toute la population.

« L’effet de satisfaction, je l’ai quand je vois des jeunes et leurs parents qui s’amusent ici. Juste pour ça, ça vaut le coup. »

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