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Les Carmélites de Dolbeau accueillent trois nouvelles consœurs

Denis Hudon
Le 20 décembre 2022 — Modifié à 15 h 26 min le 20 décembre 2022
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Fait plutôt rarissime ces dernières années dans nos communautés religieuses. La famille du monastère des Carmélites de Dolbeau s’agrandit. Les trois dernières religieuses en provenance de Tewkesbury, près de Stoneham, viennent de rejoindre leurs consœurs jeannoises, à la suite de la fermeture de leur carmel. La communauté locale passe donc de 11 à 14 carmélites.

Elles sont âgées de 56 ans, 84 ans et 86 ans, pour une moyenne d’âge de 76 ans. La plus âgée au Carmel de Dolbeau, sœur Bernadette, compte 97 bougies et fait partie des fondatrices du monastère de Dolbeau, qui a vu le jour en 1957.

« Elles ont été longtemps quatre sœurs à Tewkesbury, mais l’une d’elles est décédée il n’y a pas tellement longtemps. Nous les accueillons à bras ouverts. Depuis leur arrivée le 18 novembre dernier, nos nouvelles résidentes s’adaptent très bien, mieux même que je ne le pensais », dit la sœur prieure Denise-Thérèse Moussette, qui est arrivée au Carmel de Dolbeau en 1988, alors qu’elles étaient une vingtaine.

Monseigneur Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, a présidé la toute dernière messe au Carmel de Tewkesbury et a aussi célébré la toute première messe avec les nouvelles consoeurs à Dolbeau.

Au fil des années alors que leur nombre était en décroissance, les carmélites de Tewkesbury ont fait le choix de rejoindre leurs consœurs de Dolbeau.

Volonté de demeurer à Dolbeau

Malgré le vieillissement des pensionnaires, à l’image de la population en général, sœur Denise-Thérèse est toujours remplie d’espérance.

« Notre volonté est de ne pas fermer le Carmel de Dolbeau. Pour le moment, nos sœurs sont pour la plupart encore en bonne santé. Nous avons de l’aide de l’extérieur, ce qui nous libère de certaines tâches, comme la cuisine, l’aide pour la mise à jour de la bibliothèque et du magasin, l’entretien, par exemple. Nous avons un bon personnel », mentionne sœur Denise-Thérèse.

La communauté des carmélites est contemplative et consacre sa vie à la prière, au silence et au travail.

Les vocations religieuses ont ralenti au fil des ans et le personnel est vieillissant. N’empêche, des jeunes s’intéressent toujours à la vie religieuse et d’ailleurs, le Carmel de Dolbeau accueillera une stagiaire de 19 ans, dès janvier prochain. Elle est native de Montréal, mais étudie et demeure à Chicoutimi.

« C’est une jeune fille qui a une bonne idée de ce qu’est le carmel. On va lui transmettre les valeurs chrétiennes et les valeurs des carmélites. On verra au fur et à mesure. C’est un long processus », rappelle sœur Denise-Thérèse.

Ce n’est pas la première fois que le Carmel de Dolbeau accueille une stagiaire, la plus récente remonte à juillet 2022. Une autre stagiaire était passée par le Carmel de Dolbeau en avril l’an dernier.

« Il y en a eu d’autres, mais elles n’ont pas duré. Ça prend une Grâce spéciale et une maturité psychologique. C’est pourquoi la formation et la démarche sont si longues », conclut la sœur prieure.

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