POLITIQUE. Reconnu comme un excellent sportif, Denis Lebel a été dans l'obligation de restreindre plusieurs de ces activités depuis son implication dans le monde de la politique depuis 2007. Son engagement en politique fédérale est cependant compensé par le sentiment de servir la population canadienne et la population de sa région.

«Depuis quatre ou cinq ans maintenant que je ne touche plus à mes bâtons de golf, alors que la pratique du vélo qui était normalement de 6 000 kilomètres par année est maintenant réduite à quelque 2 000 kilomètres. Je suis dans la région dès que je le peux, mais depuis le mois de juillet, j'ai perdu un peu le contrôle de ma vision. Effectivement, j'ai dû mettre de côté des activités personnelles. Mais, je me dis que je pourrai me reprendre plus tard où je retrouverai ces plaisirs-là. Pour l'instant, j'ai un travail et un mandat que l'on m'a confié et j'ai un rôle aujourd'hui de servir la population du Canada et la population de notre région», explique avec émotions le ministre Lebel.

Ce dernier a profité des quelques journées passées dans son comté pour assister à une rencontre de hockey où sa petite-fille âgée de 12 ans évolue. Habitué à des contacts hebdomadaires avec la population de son comté, Denis Lebel a aussi été dans l'obligation de restreindre ses sorties publiques. «J'ai le même goût et le même désir, mais moins le temps en raison des toutes mes obligations. Cependant, chacun de contacts me permet d'exercer mes fonctions de la meilleure façon qui soit», précise Denis Lebel.

À chacune de ses sorties dans le comté, le ministre a l'occasion de mesurer l'appréciation des gens et de prendre bonne note des commentaires et surtout d'écouter leurs suggestions. Le ministre Lebel estime que c'est grâce à la population de son comté qu'il est davantage en mesure de comprendre les problématiques auxquelles elle est confrontée pour tenter d'aller au-devant de ses besoins et de proposer des solutions qui contribueront à améliorer leur quotidien.

«Une chose est certaine, malgré toutes mes implications, je demeure le même gars accessible et surtout parlable. Je pense que les gens ne me tiennent pas rigueur de toutes ces absences et comprennent bien le rôle que j'ai à jouer, mais ils savent très bien que mon cœur et mon esprit sont toujours ici», affirme Denis Lebel.—J.L.H.