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Le taux de coliforme est en dessous de la norme

Le 08 août 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 08 août 2013
Par Karine Desrosiers

Les résultats des six tests d’échantillonnage d’eau dans différents secteurs du lac à Jim à Saint-Thomas-Didyme révèlent que sur l’ensemble de la superficie de l’eau, le taux de coliformes fécaux est en dessous de la norme de qualité pour les eaux de baignade.

C’est ce qu’a indiqué le directeur général de la municipalité, M. Jean-Marc Paradis, qui précise que les taux de coliforme relevés se situent entre 1 et 100 par 100 ml d’eau dans les six secteurs d’échantillonnage, soit en deçà des 200 coliformes par 100 ml d’eau qui indiquent qu’une plage est polluée. « Même si le taux de coliforme est peu élevé et démontre que le lac n’est pas pollué, nous entendons poursuivre notre investigation dans certains secteurs, afin de connaître les causes d’une présence plus élevée de coliformes », commente M. Paradis.

Secteurs

Il en va ainsi du secteur de l’embouchure la rivière Croche, où on a eu des résultats de 25 coliformes par 100 ml d’eau. « Il s’agit d’un secteur marécageux et nous entendons poursuivre nos investigations dans ce secteur afin de connaître ce qui peut expliquer ce taux plus élevé», précise M. Paradis.

Autre secteur qui a fait l’objet d’une attention particulière en raison de la présence de plusieurs familles de canards est celui de Pointe à Ti-Biche. « À cet endroit, où on a recensé plusieurs dizaines de canards qui ont trouvé refuge parce que des villégiateurs les nourrissent, nous avons obtenu un échantillonnage avec 100 coliformes par 100 ml d’eau », indique M. Paradis qui mentionne que la concentration des canards est à l’origine de ce taux élevé, mais non insalubre pour la baignade.

Centre touristique

Tous les relevés n’ont pas permis de connaître la cause de la présence d’un taux de 800 coliformes par 100 ml d’eau au début de juillet à la plage du centre touristique. « Nous maintenons des tests avec colorant pour savoir si une fuite se trouverait dans les petites fosses septiques du centre », avance M. Paradis, tout en précisant que plusieurs hypothèses sont aussi sous investigation. La présence de chiens en plus grand nombre sur le site du centre et sur la plage est aussi à l’étude.

Les autres tests effectués par le ministère de l’Environnement indiquent que le taux de coliforme est grandement diminué ce qui a permis la réouverture de la plage. Du côté de la municipalité on prévoit effectuer d’autres échantillonnages au cours de la semaine prochaine, avec une fois de plus la tenue de six tests. « Nous porterons une attention particulière aux secteurs plus à risque », conclut le directeur général de la municipalité. —J.S.

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