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Le maire Vincent Beckert a appris à la dure

Denis Hudon
Le 30 novembre 2022 — Modifié à 20 h 54 min le 30 novembre 2022
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Après un an à la tête du conseil municipal de Girardville, Vincent Beckert a pris la pleine mesure de la tâche d’élu municipal. Il ne s’en plaint pas, bien au contraire, il adore sa fonction qui lui permet de rencontrer des gens venant de tous horizons.

« Je suis toujours aussi enthousiaste, mais c’est un gros investissement de temps. Je suis un novice comme élu et je m’implique beaucoup. Je suis en apprentissage », dit celui qui est aussi directeur de production au Marché Wallberg.

S’il peut concilier les deux fonctions, c’est grâce à son employeur qui, dit-il, est conciliant. Il croit qu’une réflexion, voire une réforme, s’impose si on veut encourager davantage d’individus à se présenter aux élections.

Du fait de son inexpérience lorsqu’il est entré en politique, Vincent Beckert a dû faire ses classes.

« La première année a été difficile à ingérer tout ça, mais j’en retiens un portrait positif. »

Il apprécie les conseils reçus par des collègues d’expérience, autant à la mairie qu’à la table de la MRC Maria-Chapdelaine. Il avoue qu’il se sentait moins seul aussi à côtoyer comme lui des gens qui en sont à leur première expérience en politique.

« Il y a un beau mélange d’élus bien établis et de nouvelles figures. Ça donne une dynamique intéressante. Pour ma deuxième année, je suis mieux outillé », poursuit le maire.

Parmi les dossiers et événements de la dernière année, les célébrations du centenaire de Girardville ont été marquantes.

« Ça s’est très bien passé. Avec un gars comme Dario Bouchard qui était le coordonnateur, on ne pouvait s’attendre qu’à une réussite. Sans les bénévoles, nous n’aurions pas pu tenir un tel événement. C’est pourquoi nous leur avons organisé un souper en octobre dernier pour les remercier. Ils sont une richesse pour la communauté ».

Tirer les leçons

Événement moins réjouissant, les inondations du printemps dernier qui ont particulièrement affecté les résidents de la partie basse au cœur du village, et provoqué un branle-bas de combat.

« Une dizaine d’habitations et de bâtiments ont été touchés. La scierie PFR a même dû fermer pendant deux jours, c’est exceptionnel ».

Depuis, la Municipalité a commandé une étude auprès d’experts de MSH de Dolbeau-Mistassini dont elle attend les résultats bientôt.

« Cet événement a démontré qu’il y avait des failles dans nos procédures de sécurité et peut-être aussi dans certaines de nos infrastructures. On doit revoir notre plan d’urgence. On sera mieux préparé le printemps prochain et au cas où des situations semblables se reproduisaient dans l’avenir.  On en tire des leçons », dit Vincent Beckert.

Lac des Coudes

Le maire veut aussi revitaliser le Centre plein air Lac-des-Coudes qui a particulièrement souffert des deux années de pandémie.

« On a un projet d’expansion pour le site. On pourrait développer le terrain de camping. Il a besoin d’amour. Il faut d’abord trouver un concessionnaire pour assurer les services à la clientèle. L’hiver approche et il passe beaucoup de motoneigistes. On doit offrir les services si on veut développer notre tourisme d’hiver », conclut le maire Beckert.

 

 

 

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