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La Garde paroissiale de Normandin face au mur

Serge Tremblay
Le 28 octobre 2019 — Modifié à 14 h 56 min le 28 octobre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

À moins de parvenir à recruter de nouveaux membres pour agir à titre de porteurs lors de cérémonies funéraires, la Garde paroissiale de Normandin pourrait bien être contrainte de cesser définitivement ses activités.

Comme pour bien d’autres organismes, le vieillissement des membres est une réalité avec laquelle la Garde paroissiale doit composer.

« Nous avons une vingtaine de personnes dans l’organisation, mais il ne nous reste que six porteurs, juste assez pour le faire. On aimerait ça avoir une deuxième équipe, ça faciliterait les remplacements », explique Marie-Claude Larouche, secrétaire au sein de la Garde paroissiale de Normandin.

Cette dernière estime qu’avec quatre nouveaux membres, on arriverait sans doute à maintenir le service, bien que le recrutement de six personnes serait idéal. Sans un minimum d’implication additionnelle, cependant, la clé devra être mise dans la porte.

Pourtant, ce n’est pas faute d’intérêt de la part des familles du milieu. La Garde paroissiale de Normandin, qui est active dans l’ensemble du secteur GÉANT, a 350 familles membres et autour de 150 membres individuels.

« Nous avons repoussé notre collecte auprès des membres le temps de voir si l’on pourra maintenir les services. Une décision devra être prise d’ici la fin du mois d’octobre. »

Dans la MRC de Maria-Chapdelaine, la Garde paroissiale de Normandin est la dernière encore en activité. À proximité, on en retrouve également une à Saint-Prime.

Valorisant

Impliquée depuis 25 ans dans la Garde paroissiale, Marie-Claude Larouche assure y avoir trouvé une source de fierté.

« D’être épaulée par d’autres personnes, ça m’a permis d’avoir confiance en moi et ça m’a aidé à grandir, car j’y suis entrée quand j’avais 9 ans. C’est aussi très valorisant. Les porteurs soutiennent à leur façon les familles en deuil et reçoivent beaucoup de remerciements. »

S’impliquer ne demande que quelques heures par mois, selon les décès qui surviennent. Toute personne qui est intéressée ou qui souhaite obtenir plus d’information peut communiquer avec Marie-Claude Larouche au 418-218-0888.

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