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La collecte de métadonnées est légale, selon le CSTC

Le 04 février 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 04 février 2014
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La vie privée des Canadiens n’est pas brimée par les procédures de surveillance du Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC).

C’est ce qu’a indiqué hier le directeur de l’agence John Forster devant le Comité sénatorial de la défense et de la sécurité nationale, hier, à Ottawa.

L’homme et son homologue au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), Michel Coulombe, devaient répondre aux allégations d’espionnage illégal révélées par un ancien de l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA), Edward Snowden.

Des documents fournis par cet ex-consultant indiquaient que les agences canadiennes ont utilisé des services d’internet WIFI dans un aéroport afin d’intercepter illégalement des communications sur les téléphones intelligents ou les tablettes électroniques.

Selon M. Forster, l’agence canadienne recueille des métadonnées destinées à établir une logique dans les communications dans un endroit public, dont les aéroports. Il mentionne que seuls certains éléments sont enregistrés, et non le contenu du message tel quel. Seuls les individus menaçants pour la sécurité nationale sont visés, a-t-il ajouté.

L’objectif serait de mieux comprendre les groupes terroristes et de prévenir les attaques qui seraient dommageables pour les Canadiens.

Le Parti libéral du Canada s’inquiète de ces pratiques qui visent « des citoyens canadiens respectueux de la loi ». Le porte-parole libéral en matière de sécurité publique, Wayne Easter compte présenter aujourd’hui une motion demandant au gouvernement d’arrêter ces opérations de surveillance. Il souhaite aussi qu’un organisme soit responsable de la supervision des bureaux de renseignements.

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