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Intimidation:Le projet Ambassadeur donne des résultats

Le 17 septembre 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 17 septembre 2015
Par Karine Desrosiers

INTIMIDATION . En place depuis 2009 à l’École secondaire des chutes, le projet Ambassadeurs, qui vise à détecter les cas d’intimidation chez les élèves s’avère une réussite qui assure un traitement rapide des événements d’intimidation et de violence.

Le directeur de l’école secondaire, M. Dany Dufour, explique que le projet Ambassadeur,qui consiste à identifier une douzaine de jeunes qui veulent travailler à informer et contrer les actes d’intimidation à l’école, fait suite à une campagne de sensibilisation effectuée dès le début de l’année dans l’institution. « Aujourd’hui il n’y a pas une semaine où nous n’avons pas un événement rapporté qui permet de résoudre tant les conflits que les actes d’intimidation dans plus de 90% des cas », souligne le directeur qui rappelle que selon la loi 56 sur l’intimidation à l’école c’est à direction de l’institution que revient la responsabilité d’intervenir.

Lorsqu’un événement est rapporté, les enseignants et travailleurs sociaux de l’institution rencontrent le jeune intimidé dans les 24 heures. L’investigation permet de voir s’il s’agit d’un acte d’intimidation qui conduira à rencontrer l’intimidateur ou l’intimidatrice afin que cessent les gestes. Une rencontre avec les parents tant de l’intimidé que de l’intimidateur suit les événements. Dans la grande majorité des cas, M. Dufour souligne que les actes d’intimidation cessent.

Les jeunes qui fréquentent l’École secondaire des Chutes sont dans le groupe d’âge où on recense le plus grand nombre d’actes d’intimidation soit les 11-14 ans. « Nous ne réussirons jamais à contrer ces actes d’intimidation, mais nous pouvons dire que notre système d’intervention permet de régler les cas qui nous sont soumis », déclare M. Dufour.

Facebook

Le directeur Dany Dufour souligne qu’en ayant ainsi dans l’école des yeux et des oreilles qui sont témoins d’événements d’intimidation on réussit à intervenir pour assurer la plus grande sécurité aux jeunes. « :L’intimidation se transporte de plus en plus sur internet via Facebook, et là, il nous est difficile d’intervenir », précise M. Dufour. Pour les intervenants scolaires, c’est en détectant chez les jeunes des changements de comportement dont l’origine relève de l’intimidation qu’on peut ainsi identifier des victimes. « Facebook est un outil extraordinaire de communication, mais malheureusement il sert aussi à la pratique d’actes criminels ou d’intimidation », rapporte le directeur.

Tous les événements rapportés et détectés ne sont pas tous des actes d’intimidation. Il peut s’agir d’une chicane, d’une agression physique et pas seulement de l’intimidation. Lorsque l’investigation permet d’affirmer qu’il s’agit d’intimidation, l’événement est rapporté non seulement à la direction de l’école, mais aussi à la direction générale de la commission scolaire. —J.S.

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