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Destination Lac-Saint-Jean : la MRC refuse de s’engager à long terme

Serge Tremblay
Le 20 décembre 2019 — Modifié à 08 h 55 min le 20 décembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

La MRC de Maria-Chapdelaine a reconduit sa participation à Destination Lac-Saint-Jean, mais refuse de s’engager à long terme. Une somme conditionnelle de 56 000 $ a été octroyée sur un horizon d’un an seulement.

Destination Lac-Saint-Jean a été fondée il y a déjà quelques années avec pour mission de faire la promotion du Lac-Saint-Jean comme destination touristique. L’organisme a toutefois connu des ratés et a besoin d’être restructuré.

Les élus de la MRC de Maria-Chapdelaine ont préféré faire preuve de prudence en ne s’engageant que sur un horizon d’un an avec une contribution financière de 56 378 $, conditionnelle à ce qu’une planification stratégique soit réalisée.

« C’est à condition qu’une planification stratégique soit réalisée et c’est pour un an seulement. Il faut que l’on se donne une vision d’ensemble pour les trois MRC », a confirmé le préfet, Luc Simard.

Même si Destination Lac-Saint-Jean souhaitait un financement à long terme, les élus n’étaient pas prêts à faire le saut.

Luc Simard affirme d’ailleurs que les autres partenaires, soit les MRC du Domaine-du-Roy et de Lac-Saint-Jean-Est, préféraient également s’engager sur le court terme et voir où ira Destination Lac-Saint-Jean avant d’envisager un support financier à plus long terme.

« Il faut mettre les trois partenaires sur la même longueur d’onde et repartir sur de meilleures bases. Il faut faire une réflexion sur ce que fait l’organisme, car parfois il pouvait y avoir une certaine confusion. Avec une planification stratégique, on va savoir exactement quelle direction on prend pour faire la promotion de notre lac Saint-Jean. »

Dans une entrevue qu’il avait accordée à Trium Médias plus tôt cette année, le nouveau président de Destination Lac-Saint-Jean, André Fortin, avait convenu que l’organisation a connu des difficultés, mais se disait déterminé à la relancer sur de nouvelles bases.

Il estimait alors avoir besoin d’autour de deux ans pour redonner un air d’aller à l’organisme.

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