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Des propriétaires se sentent spoliés de leur bien

Le 20 octobre 2018 — Modifié à 09 h 28 min le 20 octobre 2018
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Des propriétaires locaux, notamment des producteurs agricoles, estiment être littéralement privés de la jouissance de leur bien par la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques.

Qu’advient-il si une terre n’est pas entièrement exploitée et qu’elle est identifiée comme un milieu humide? Des producteurs craignent de se retrouver dans une zone grise et de devoir ensuite payer des compensations pour jouir de leur bien.

« Nous n’avons pas les moyens financiers de payer des compensations pour exploiter notre propre terrain. Ce qu’ils veulent, c’est de l’argent. Il n’y a tellement pas de terres de qualité au Québec, on devrait soustraire la production agricole de cette Loi », affirme le président du Syndicat des producteurs de Bleuets du Québec, Daniel Gobeil.

Celui-ci et une poignée d’autres producteurs ont participé à une séance d’information sur cette Loi mise de l’avant par la Ville de Dolbeau-Mistassini. Ils en avaient long à dire.

C’est le cas, notamment, du producteur France Fortin, qui ne digère pas que l’on travaille sur des bases aussi peu précises.

La carte visant à identifier les milieux humides est produite par Canards Illimités par de la photo-interprétation. Cela peut entraîner des erreurs sur l’identification des milieux humides.

« En consultant cette carte, je me retrouve avec un lac sur la partie la plus haute de mon terrain. On ne peut pas accepter une carte avec un tel manque de précision. Moi, j’ai l’impression de me faire voler la moitié de mes terres! »

Président local de l’UPA Maria-Chapdelaine, Étienne Barrette a pour sa part déploré l’absence d’information et de consultation entourant ce dossier.

Pour visualiser la carte:

Carte des milieux humides

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